"Le Sénégal reste un État de droit parce que le Conseil Constitutionnel a le dernier mot", déclare un ancien ambassadeur de France dans le pays
Le Sénégal est face à son avenir. Va-t-il rester un exemple de démocratie en Afrique ? C'est une des questions qui se pose aujourd'hui alors que la société civile a une nouvelle fois manifesté samedi 17 février pour demander au président Macky Sall la tenue d'élections qu'il avait fait reporter. Un report invalidé par le Conseil Constitutionnel. "Le Conseil Constitutionnel a évoqué des élections à tenir 'dans les meilleurs délais' ce qui ouvre quand même un peu une période d'incertitude, déclare Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Sénégal de 2010 à 2013.
L'ancien ambassadeur estime que "le Sénégal reste un Etat de droit parce que le Conseil Constitutionnel a le dernier mot et parce qu'il n'est pas contrôlé par le président. Il l'a même désavoué deux fois et surtout très clairement la deuxième fois. Et c'est assez rare en Afrique de voir un Conseil constitutionnel aussi important."
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