Mehdi Jomaâ, Premier ministre tunisien : "Il faut croire dans cette start-up démocratie"
"La France est notre premier partenaire
économique" explique Mehdi Jomaâ rappelant que les deux pays ont "des
rapports très solides" . "Le sens de ma visite est la
consolidation de ces rapports. Nous venons aussi échanger avec les décideurs
français pour parler de la situation en Tunisie. Je ne viens pas chercher une
aide. Je connais bien la situation en France. Nous venons parler de booster
notre coopération."
Mehdi Jomaâ est aussi venu promouvoir la Tunisie et rappeler
aux Français qu'elle est une de leurs destinations favorites pour les vacances.
Il leur demande donc "de revenir en masse visiter cette Tunisie qu'ils
aiment, cette démocratie naissante" . Le pays a pourtant été secoué par
beaucoup de grèves et connaît toujours des problèmes sécuritaires. Sur ce
point, le Premier ministre tunisien estime qu'ils "maitrisent la
situation" . Et il rappelle que "maintenant, nous avons besoin
de travailler beaucoup plus" .
Pour revenir sur la révolution, Mehdi Jomaâ avoue qu'il y a
eu "des frustrations parce que la révolution est née dans des régions
qui n'ont pas eu leur chance de développement. Elle a aussi été portée par des
jeunes diplômés qui n'ont pas eu d'emploi. On ne peut pas dire que ce sur plan
là, on a progressé. Cela crée de la frustration mais il faut tenir bon. On a
montré que sur le registre politique, on est sorti par le haut. Je pense qu'on
est capable de faire autant sur le registre économique et social. Il faut
croire dans cette démocratie naissance, dans cette start-up démocratie."
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