Murielle Ravey : "In Anemas, histoire d'un piège"
Pendant 25 heures, Murielle Ravey, des pompiers et d'autres
expatriés ne savent pas s'ils vont s'en sortir. Elle raconte son calvaire avec
une précision d'horloge. Avant le retentissement de la sirène Murielle Ravey n'avait
pas conscience d'être en danger. "On nous a bien précisé que cette zone
était très sécurisée par l'armée et nous étions en plein milieu du désert. Il
semblait donc difficile d'accéder à cette zone. "
Les preneurs d'otages cherchent avant tout des expatriés et
ne sont pas intéressés par les Algériens qui travaillent sur place. "On a
été informé qu'il y avait une véritable chasse aux expatriés et des exécutions
sommaires. Cela a fait monter le niveau de stress au maximum. "
Infirmière urgentiste de formation, Murielle Ravey a appris
à gérer les situations de stress et à plonger dans l'action pour ne pas subir
les attaques. "On ne savait pas combien de temps cela allait durer et
nous avons monté un plan rapidement pour nous échapper car les djihadistes
voulaient faire exploser l'usine. "
S'ils leur plan fonctionne c'est notamment grâce à l'aide de
leurs collègues Algériens. "Ils nous ont cachés, protégés, et c'était
vraiment merveilleux. Cela a été un acte de solidarité très beau. "
Walid Berrissoul, journaliste au service reportage d'Europe
1 depuis trois ans, a couvert, depuis Paris, la prise d'otages de Tiguentourine.
Dans In Amenas, histoire d'un piège, il cherche à comprendre comment cette
prise d'otage a pu être possible et où en est l'enquête.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.