Reynolds licencie à Malissard, dans la Drôme

Le comité central d'entreprise et les syndicats ont réclamé,
mercredi 3 septembre, de meilleures conditions de reclassement à la direction et
une prime de 1.000 euros pour les derniers salariés des services clients qui,
en plus de perdre leur emploi, vont devoir former les salariés polonais qui
prendront leur place.

"Au début, on nous a appris que nous allions être licenciés
à la fin de l'année, que le site allait fermer et que les personnes qui
allaient rester seraient transférées sur le site de Montéleger. Mais lors d'une réunion
CCE, nous avons appris que les polonais allaient venir à Malissard et sur
Nantes et que nous allions les former, " explique Elisabeth Raillon
est le chef du service client de Reynolds à Malissard.

Une idée qui n'enchante pas les salariés qui au moment de l'annonce
n'ont pas réagi. "C'était comme cela. On ne nous a pas dit que l'on avait
le droit ou pas, que l'on avait le choix ou pas. Ces personnes seraient là
pendant 15 jours. Mais après, on s'est dit qu'on allait demander une prime
pour les former. "