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Stéphanie Chevalier : "Le Distilbène touche aussi la 3e génération"

Stéphanie Chevalier, victime du Distilbène et présidente de l’association "Les Filles DES". Elle attend le délibéré dans le procès contre le laboratoire UCB Pharma qui devrait avoir lieu ce jeudi.
Article rédigé par Fabienne Sintes
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Stéphanie Chevalier)

Le Distilbène a été prescrite à des milliers de femmes enceintes entre 1948 et 1977 pour prévenir les fausses couches. Mais on a découvert que cette molécule provoquait des dommages considérables : utérus déformés, cancer, problème de fertilité chez les garçons. Il a fallu attendre longtemps avant que ces faits soient révélés. De nombreuses procédures ont été engagées, dont celle de Stéphanie Chevalier contre le laboratoire UCB Pharma.

 

 

"On est en train de s’apercevoir qu’il y a des risques sur la troisième génération et la décision de cet après-midi est importante parce que cela fait près de dix ans que j’ai entamé ma procédure. Cela a été particulièrement long parce que je n’ai pas les ordonnances d’origine de prescriptions faites à ma mère, comme beaucoup de victime. Les laboratoires font beaucoup traîner les choses et font tout pour décourager les victimes. "

Ce ne sont pas les patientes qui ont pris le Distilbène qui sont touchées mais leurs enfants, voire leurs petits-enfants. Cette situation commence petit à petit à être reconnue. "Il y a des études qui commencent à montrer que les petits-enfants sont touchés et la justice commence à prendre en compte le fait que les enfants des filles Distilbène naissent souvent prématurés et porteurs de lourds handicaps. "

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