Qui a peur du grand méchant spoil ?
C'était la grande peur du jour sur les réseaux sociaux. Allait-on oui ou non se faire spoiler ? Le spoil, est-ce que vous savez ce que c'est ? C'est la détestable habitude prise par certains de vous raconter la fin d'un livre, d'un film ou surtout d'une série. Le genre de choses qu'on a tous envie de faire quand on fait partie de ceux qui connaissent la fin, mais qui peut vous gâcher tout le plaisir.
La nuit dernière, la chaîne américaine AMC a diffusé le dernier épisode de la cinquième et ultime saison de l'une des plus grandes séries contemporaines : Breaking Bad . 10 millions de téléspectateurs étaient devant leurs écrans pour connaître la chute finale des aventures de Walter White, ce prof de chimie devenu trafiquant de drogue.
Et depuis ce matin, sur les réseaux, les très nombreux fans français de la série n'ont qu'une hantise : le spoil. Voir révélé au détour d'un tweet ou d'un post Facebook le dernier rebondissement, la fin imaginée par les scénaristes pour clore cinq années de suspens et de scénario exceptionnel.
Il y a ceux, qui comme Marc Pédeau ont à peine osé utiliser les réseaux aujourd'hui :
D'autres qui, comme Louisa Amara, vitupèrent contre les articles consacrés à la série par les médias, tels que Télérama et qui lèvent plus ou moins le voile sur la fin :
Et ceux, bien sûr, qui s'amusent à jouer avec les nerfs des autres en faisant monter un peu plus la pression, comme Alexandre Hervaud :
On a aussi ceux qui se lancent dans des interprétations plus ou moins ésotériques de cette fin, tel Big Business :
La maladie dont souffre le personnage principal de la série.
Finalement, le suspens a à peu près tenu le coup a remarqué Vincent Glad :
Pendant ce temps, aux Etats-Unis, les twittos en ont profité pour chambrer allégrement Damon Lindelof sur son compte Twitter. Damon Lindelof c'était un des scénaristes d'une autre série culte, Lost, dont l'épisode final avait beaucoup déçu les téléspectateurs.
Comme lui a fait remarquer Pat Egan :
C'est un chiffre un peu fou
1,2 milliards. Le nombre de personnes ayant ouvert un compte Facebook. Un site, lancé par une graphiste indépendant Natalia Rojas, propose de découvrir ces centaines de millions de photos d'utilisateurs. Une masse impressionnante, d'abord illisible et qui, lorsqu'on zoom dedans, révèle tous ces visages au milieu desquels on peut plonger et même essayer de se retrouver... Et qui donne visuellement une idée de la taille qu'a pris aujourd'hui le réseau social dans le monde.
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