Aux Etats Unis, les républicains font un petit pas
Les
Républicains proposent de repousser de plusieurs semaines l'échéance pour négocier
le futur plafond de la dette. Il est fixé actuellement à 16.700 milliards de
dollars, et s'il n'est pas relevé, les Etats-Unis pourraient se retrouver en
situation de défaut de paiement. Un geste qui vise à rassurer le principal
créancier des Etats Unis, la Chine, qui a mis en garde le pays contre une déstabilisation
de l'économie internationale. Le président Obama se félicite de cette avancée,
même si une solution à long terme, dit-il, aurait été préférable.
Encore une
restructuration dans le secteur pharmaceutique.
Sanofi, Cephalon,
Merck et maintenant Teva. Le groupe israélien, numéro un mondial des
médicaments génériques, annonce la suppression de 10% de ses effectifs dans le
monde, soit 5000 emplois. Teva, qui veut se concentrer sur les génériques de
recherche, s'était déjà fixé pour objectif de réduire ses coûts de 1,5 à 2
milliards de dollars d'ici la fin 2017.
Faut-il modifier la
politique énergétique européenne?
C'est ce que
réclament les patrons des grands groupes européens d'énergie qui ont rendez
vous demain à Bruxelles pour faire pression sur la commission. Motif : le
développement des énergies renouvelables met en danger les centrales à gaz. Or,
si ces dernières mettent la clef sous la porte, cela pourrait entrainer des
ruptures d'approvisionnement en cas de pic de consommation. A la veille de ce
rendez vous, une étude du cabinet de conseil Capgemini vient conforter les positions
de ces grands patrons. Selon Colette Lewiner, conseillère énergie du cabinet, de
très nombreuses centrales à gaz sont en effet menacées.
Nouvelles rumeurs
de vente des chantiers navals STX France.
Selon la presse
coréenne, la principale banque créancière de STX, qui est en difficulté
financière, envisagerait de vendre sa filiale européenne. Syndicats et
politiques demandent au gouvernement d'intervenir si besoin. L'Etat français
détient 33% des chantiers navals STX France à Saint Nazaire. 2000 salariés et
4000 sous traitants y sont employés.
Les ventes d'Ikea
baissent pour la première fois en France.
Un peu plus de 30
ans après avoir installé son premier magasin dans l'hexagone, le géant suédois
a vu son activité baisser en France. Ce qui n'était jamais arrivé. Entre fin
aout 2012 et fin aout 2013, son chiffre d'affaire a reculé de près de 5%. La
baisse des ventes a touché presque tous les rayons, à l'exception de la salle
de bain et du linge de literie. Cette contre performance s'explique
principalement par le ralentissement de l'économie, qui a d'ailleurs fait souffrir
tous le marché de l'ameublement. Mais pas seulement.
Selon Yves Marin, consultant chez Kurt Salmon, les choix d'Ikea ne sont
toujours heureux.
La direction
continue malgré tout de miser sur la France. La direction annonce 600 millions
d'euros d'investissement, l'ouverture de 6 nouveaux magasins et le recrutement
de 1200 personnes d'ici 2016. L'enseigne compte
également développer son site de e commerce et le développement d'un service
drive sur certains de ses magasins.
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