L'accord entre le gouvernement et ArcelorMittal dévoilé
Le site internet du Monde s'est
procuré une copie et a publié son contenu en fin d'après midi. Première
information : les 180 millions d'euros d'investissement sur cinq ans promis par
ArcelorMittal sur le site de Florange devront être réalisés de manière
"inconditionnelle". Ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Sauf que
sur ces 180 millions, un peu moins d'un tiers représente les investissements
stratégiques.
Qu'en
est-il des hauts-fourneaux?
Selon le Monde,
celui arrêté depuis juin 2011 est définitivement abandonné. Le second pourrait redémarrer un jour, mais
sans aucune garantie. La direction d'ArcelorMittal s'engage simplement à ne pas
démonter les deux installations dans les 6 ans. Concernant le plan social,
l'accord stipule que les 629 salariés concernés seront reclassés sur des bases exclusivement
volontaires.
Comment réagissent
les syndicats?
Joint par France
Info, le délégué CFDT de Florange Edouard Martin parle d'amateurisme
extraordinaire.
Edouard Martin,
délégué CFDT du site de Florange, qui rencontrera demain le premier ministre
avec l'intersyndicale. Les syndicats ne
cessent de répéter qu'ils ne font pas confiance à la direction d'ArcelorMittal.
Et ils ne sont pas les seuls. En Ukraine, les
syndicats de la plus grande aciérie du pays dénoncent eux aussi la politique de
Lakshmi Mittal. Des milliers de suppressions de postes seraient envisagés, Marc
Crépin
Encore une mauvaise
nouvelle pour EDF et l'EPR.
Le géant italien de
l'énergie ENEL vient d'annoncer la fin de son partenariat avec EDF. Enel ne
veut plus participer à la construction de l'EPR de Flamenville et de 5 autres
futurs sites. Le groupe italien
met en avant les retards, les dépassements de coûts, la forte baisse de la demande
d'électricité ou encore le calendrier
incertain des investissements dans le nucléaire en France. Conséquence : EDF va devoir rembourser 613
millions d'euros à ENEL, soit le montant de son investissement, plus les
intérêts.
L'opération
"New Deal" en Auvergne fait un carton.
Il y a trois
semaines, l'Auvergne et 22 entreprises privées de la région ont lancé une opération
pour attirer des actifs au pays des volcans. 169 offres d'emplois ont été mises
en ligne avec la promesse de verser aux futurs recrutés une aide à la mobilité
professionnelle. Soit 500 euros par mois pendant les trois mois de période
d'essai. Résultats : 2500 candidats se sont manifestés.Parmi eux, 120 ont
été sélectionnés. Et c'est aujourd'hui qu'ils passaient leur entretien
d'embauche. Reportage de
Claudie Hamon, de France Bleu Pays d'Auvergne.
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