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L'américain Boeing dévoile d'excellents résultats financiers

Malgré une série d'incidents sur son 787 Dreamliner, l'américain Boeing a réalisé une très belle année.
Article rédigé par franceinfo
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Les ventes du groupe aéronautique ont atteint 87 milliards de dollars,
un record. Quant au bénéfice net, il a augmenté de 18%. L'an dernier, Boeing a
accéléré la cadence, ce qui a lui a permis de livrer 648 appareils à ses
clients, soit une vingtaine de plus qu'Airbus. En revanche, l'américain s'est
fait distancer par son concurrent européen en nombre de commandes. Mais cette guéguerre
américano-européenne n'a finalement pas beaucoup d'importance. D'autant que le groupe Boeing contribue massivement à
l'économie française rappelle Yves Galland, président de Boeing France.

Electrolux fait du
chantage à ses salariés italiens.

Le géant de
l'électroménager suédois, qui emploie 5700 personnes en Italie, n'y est pas
allé par quatre chemins. Pour ne pas
délocaliser l'une de ses quatre usines en Pologne, la direction a demandé aux
salariés d'accepter une baisse des salaires. Elle serait de 40% selon les
syndicats. La table ronde organisée par le gouvernement italien n'a débouché
sur aucune proposition concrète. Le groupe Electrolux a annoncé la suppression
de 2000 emplois dans le monde fin 2013.

L'Italie qui se
demande si Fiat fait toujours partie de son patrimoine nationale ?

Rien n'est moins
sûr après les dernières annonces du groupe turinois. Il y a quelques jours,
Fiat a fini de racheter l'américain Chrysler, et la nouvelle entité est en
train de revoir son organisation de fond en comble. Nouveau nom, nouveau siège et
nouvelle cotation à la bourse de New York. A Rome, les précisions d'Anaïs Feuga

Le nouveau groupe automobile Fiat Chrysler Automobile devrait se classer au septième rang mondial.

Le projet de
réforme des banques européennes fait polémique.

A peine présenté,
déjà critiqué! Six ans après la crise financière de 2008, la Commission
européenne a dévoilé aujourd'hui ses pistes pour mieux encadrer les activités à
risques des plus grosses banques européennes. Une trentaine en tout serait
concernée. Le texte, élaboré par le français Michel Barnier, propose
d'interdire la spéculation sur certains produits financiers. Il donne aussi aux
autorités bancaires le pouvoir de placer les activités à risques de certaines banques dans une filiale séparée. Ce texte, qui va
bien au delà des réformes déjà adoptées en France et en Allemagne, suscite la
colère de Paris et Berlin. Pour d'autres pays, en revanche, il reste trop laxiste.

Un mot sur les
Assises de la Fiscalité qui ont débuté en fin d'après midi.

Le gouvernement
confirme qu'il vise des suppressions de taxes ou des baisses dès 2015 pour les
entreprises. 150 petites taxes à faible rendement pourraient notamment disparaître.
Et cela, sans transfert vers les ménages affirme le Premier ministre.

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