L'empire Fagor chute
Quelques minutes auparavant, sa filiale française,
Fagor Brandt (1800 salariés), s'était elle même déclarée en cessation de
paiement. Asphyxié par une dette de 800 millions d'euros, Fagor s'est tout
simplement fait lâcher par sa maison mère, la coopérative basque Mondragon, qui
a refusé d'éponger ses dettes.
Pourtant, il y a 5
ans, le groupe espagnol se portait plutôt bien.
Sauf que depuis
2008, la crise est passée par là. Les européens ont reporté leurs achats de
frigos, fours et autres machine à laver ou se sont tournés vers des appareils moins
chers. Et Fagor, qui se situe sur le marché du moyen de gamme n'a pas su ou pu
s'adapter estime Yves Marin, spécialiste de la
distribution, au cabinet Kurt Salmon.
Le ministre du Redressement productif propose ce soir à l'Espagne de
conjuguer les efforts pour une reprise de l'ensemble du groupe Fagor.
Alstom qui la suppression de plus d'un millier d'emploi.
Le groupe français,
qui fabrique notamment les rames du TGV mais aussi des centrales électriques ou
des éoliennes traverse une période difficile. Certes, ses bénéfices restent
confortables : 375 millions d'euros au premier semestre, mais le ralentissement
de l'activité mondiale les a fait baisser de 3%. Pour relancer la
machine, la direction a décidé d'accélérer son plan d'économie pour épargner 1 milliard
et demi d'euros d'ici à 2016. Cela passe notamment par la suppression de 1300
postes, essentiellement en Europe. La France n'est pas concernée affirmait ce
matin le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Et bien ce n'est
pas tout à fait ce que dit ce soir le PDG d'Alstom, Patrick Kron, en
exclusivité sur France Info.
Le syndicat CFE-CGC d'Alstom annonce de son côté que la suppression de
postes concernera une centaine de salariés français.
Des suppressions de
postes également chez Société Générale.
278 emplois
seraient supprimés en France et 97 autres en Europe dans les activités de
conservation de titres. C'est ce qui ressort d'un document syndical qu'a pu
consulter l'agence Reuters.
En bref, les taux
d'intérêts des crédits immobiliers poursuivent leur remontée.
Ils se sont établis
à 3,07% en moyenne selon les données de l'Observatoire Crédit Logement. Soit
une hausse de 18 points de base depuis juin. Cette remontée, même légère,
incite à nouveau les emprunteurs à se tourner vers les taux d'intérêts
variables indique l'Observatoire.
Un nouveau coup dur
pour le tourisme tunisien.
Le Club
Méditerranée annonce la fermeture d'un de ses plus beaux sites en Tunisie, le
club d'Hammamet. Motif : le niveau de réservation de la clientèle française ne
cesse de se dégrader à cause de la situation géopolitique. Une décision qui ne
va pas aider le secteur du tourisme tunisien : depuis 2010, le nombre de
nuitées dans les hôtels du pays a chuté de près de 16%.
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