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L'expérimentation des premiers compteurs à gaz communicants débutera dans deux ans

Jusqu'ici, les français avaient entendu parler de Linky, le  compteur électrique intelligent. Désormais, ils devront  se familiariser avec Gazpar, son équivalent pour le gaz.
Article rédigé par franceinfo
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En 2022, les 11
millions d'abonnés seront équipés de ce nouveau boitier, capable de transmettre
automatiquement les relevés de consommation, sans déplacement d'un agent. Autre
avantage : la facture sera basée sur la dépense réelle et non plus sur une
estimation annuelle.

L'installation va couter près d'un
milliard d'euros à GrDF, la filiale de GD Suez.

C'est un chantier énorme qui va se
dérouler en plusieurs étapes. Avant le début du déploiement à
grande échelle, entre 2017 et 2022, le futur compteur Gazpar va d'abord être
expérimenté en Haute Normandie, en Bretagne, en Ile-de-France et en Rhône Alpes
indique Sandra Lagumina, directrice générale de GrDF France, au micro d'Isabelle Chaillou.

Le nom du constructeur du compteur
intelligent Gazpar ne sera dévoilé qu'en début d'année prochaine.

Les syndicats du
transporteur français Mory Ducros inquiets pour l'emploi.

Selon la CFDT, la
direction de l'entreprise pourrait annoncer un plan de restructuration
considérable lors d'un comité extraordinaire prévu après demain. Un plan qui
pourrait entrainer 2 à 3000 suppressions d'emplois. Le groupe Mory Ducros,
pénalisé notamment par l'effondrement du fret, avait été placé en redressement
judiciaire partiel il y a deux ans.

Nouvel accord de
compétitivité chez Bosch.

L'équipementier
automobile, premier employeur industriel allemand en France, s'est engagé à
augmenter de 4% pendant 3 ans sa production sur son site de Moulins Yzeure dans
l'Allier. En contrepartie,
les 300 salariés ont accepté une plus grande flexibilité et un gel des salaires
l'an prochain.

L'avenir de la
compagnie maritime SNCM s'assombrit un peu plus.

Ce ne sont plus 220
millions d'euros mais le double que la Société nationale Corse méditerranée
devra désormais rembourser à l'Etat. Décision rendue ce matin par Bruxelles qui
juge illégales certaines subventions versées à la compagnie depuis 2002 par la
collectivité territoriale corse et l'Etat. Et pour s'assurer que sa décision
sera bien appliquée, la commission va attaquer la France devant la justice
européenne. Le problème, c'est que la SNCM, qui perd de l'argent tous les ans,
n'est pas en mesure de rembourser un demi-milliard d'euros. Et que ses
actionnaires (le groupe Veolia, la caisse des dépôts et l'Etat) ne veulent pas
régler cette dette. Alors quel avenir pour la compagnie et ses 2000 salariés? Forcément
compliqué répond l'économiste des Transports, Patrice Salini.

Dans un communiqué, le gouvernement conteste les
deux décisions rendues aujourd'hui par Bruxelles. Matignon réitère sa volonté
de maintenir la continuité territoriale entre la Corse et le continent et les
emplois qui y sont attachés.

Bruxelles, qui en
revanche, donne son feu vert à une des aides pour la construction de l'aéroport
Notre Dame des Landes près de Nantes.

La commission juge
compatible avec les règles européennes le versement de 150 millions d'euros par
l'Etat français à une
filiale de Vinci. Elle doit encore se prononcer
sur 115 autres millions promis par les collectivités locales.

 

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