Le déficit commercial de la France s'est réduit l'an dernier

A
première vue, c'est une bonne nouvelle, qui pourrait laisser penser que nos
entreprises ont vendu plus de produits à l'étranger. Et bien ce n'est pas le
cas. Leurs exportations ont à nouveau reculé en 2013. De 1,3%. En fait, si le
déficit commercial de la France a baissé, c'est parce que nous avons moins
importé. Le bilan est donc mitigé reconnait la ministre du Commerce extérieur
Nicole Bricq.

A l'international,
justement, les PME françaises ont elles tiré leur épingle du jeu aux Jeux
Olympiques de Sotchi?

Remontées
mécaniques, détecteurs d'avalanches, filets de sécurité ou signalétique des pistes. Douze
PME tricolores, spécialisées dans l'aménagement de la montagne, ont participé
aux travaux des sites olympiques russes. Ensemble, elles ont vendu pour environ
300 millions d'euros d'équipements. C'est bien mais c'est quatre fois moins que
la totalité des contrats décrochés par la cinquantaine d'entreprises
autrichiennes. Pourquoi un tel écart? La France n'a pas à
rougir de sa présence à Sotchi répond Benoit Robert, président de Cluster
montagne. L'organisme chargé de la faire la promotion des entreprises
françaises du secteur.

L'autre argument
avancé par Benoit Robert, c'est qu'à Sotchi, les entreprises françaises, contrairement
aux sociétés autrichiennes  ont travaillé
sur toutes les étapes de l'aménagement des sites olympiques. Elles sont
capables de livrer des stations de ski clefs en mains. Et cette démonstration
de leur savoir faire va les aider pour la suite souligne le président de
Cluster Montagne.

La situation se
complique pour les sites vendéens de FagorBrandt.

Désormais, il ne
reste plus qu'un seul repreneur en lice. L'algérien Cévital. Or ce dernier
n'est pas intéressé par les deux sites vendéens du fabricant d'électroménager.
Ceux de la Roche-sur-Yon et Aizenay qui emploient à eux deux 440 salariés. Variance
Technologie, qui s'étaient positionnés sur ces deux sites, a lui retiré son
offre.

Amazon pourrait
devenir le premier libraire de France en 2017!

C'est ce que prédit
le cabinet Xerfi qui publie une étude sur le marché du livre. L'an dernier, les
ventes de livres papier ont essuyé un nouveau recul de 2%. Et d'ici 2017, elles
devraient baisser de 1% en moyenne tous les ans. Dans ce contexte, les
librairies indépendantes, déjà très fragilisées, vont continuer à perdre des
parts de marché au profit du géant américain Amazon. D'autant que les
ventes d'e-books vont continuer de progresser. Et même fortement. Près de 20%
par an en moyenne d'ici 2017 toujours selon Xerfi.