Le Fonds monétaire international vient en aide à l'Ukraine
La dette de
l'Etat avoisine les 75 milliards de dollars et les salaires des fonctionnaires
et des retraités sont en passe de ne plus être versés. Un sauvetage qui
s'annonce néanmoins très douloureux. En plein bras de fer avec la Russie,
l'Ukraine va devoir en contrepartie de cette manne financière prendre des
mesures d'austérité particulièrement sévères. A Washington, les
précisions de Pierre-Yves Dugua.
La première tranche
d'aide du FMI à l'Ukraine pourrait être débloquée dès le mois prochain. Pendant
ce temps, le président Poutine annonce que la Russie va développer son propre
système de cartes de paiement. C'est l'une des conséquences des sanctions
prises par les Etats Unis. Depuis six jours maintenant, les géants américains
Visa et Mastercard ont en effet stoppé
leurs services dans plusieurs petites banques russes, dont les clients sont en
majorité des oligarques proches du pouvoir.
La France exporte
son modèle de maison de retraite en Chine.
A l'occasion de la
visite du président chinois en France, deux entreprises tricolores ont signé
des contrats pour ouvrir des établissements spécialisés pour personnes âgées dépendantes
en Chine. Parmi elles, la société Orpea, numéro deux du secteur en France et en
Europe. Après deux ans de négociations, elle a obtenu de pouvoir ouvrir une
maison de retraite médicalisée haut de gamme dans la ville de Nankin. 180 lits
début 2015. Avec déjà 30 millions de chinois âgé de plus de 80 ans, et
une société en pleine mutation, c'est un immense marché qui s'ouvre pour les
entreprises étrangères explique Jean Claude Marian, président du groupe Orpea.
Le groupe français
de maisons de retraite Domus a également signé un accord de partenariat avec un
fonds d'investissement chinois. Accord qui lui permettra de co gérer 100
établissements spécialisés et 20 agences d'aide à domicile d'ici 5 ans en
Chine.
La loi Florange
partiellement censurée par le Conseil constitutionnel.
Les Sages de la rue
Montpensier ont annulé les sanctions financières qui étaient prévues dans cette loi
définitivement adoptée le mois dernier. Pour rappel, la loi Florange oblige les
entreprises d'au moins 1000 salariés de rechercher un repreneur lorsqu'elles ont un
projet de fermeture susceptible d'entrainer un licenciement collectif. Mais ce
n'est pas tout. La Loi prévoit aussi qu'en en cas d'absence de recherche ou de
refus d'une offre sérieuse, une pénalité pouvant atteindre jusqu'à vingt fois
la valeur mensuelle du Smic par emploi supprimé peut être appliquée à
l'employeur. Et c'est cette disposition
qui a été supprimée, le conseil constitutionnel la jugeant contraire à liberté
d'entreprendre et au droit de propriété. Le Medef salue une décision réaliste.
Edouard Martin, ex leader syndical de l'aciérie ArcelorMittal, aujourd'hui
candidat PS aux élections européennes, dénonce "une manœuvre politicienne
et tacticienne".
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