Les conflits autour du travail dominical et de nuit se multiplient
Après Bricorama et Sephora,
la justice a tranché ce matin sur le cas de Castorama. Le tribunal de Bobigny a
constaté que l'enseigne de bricolage ouvrait illégalement deux de ses magasins
le dimanche en Seine Saint Denis. Il a donné trois mois à la chaîne pour se
mettre en règle, sous peine de payer une astreinte de 1800 euros par jour et
par salarié. Pour le syndicat Force Ouvrière en Seine Saint Denis qui avait
assigné Castorama, ce jugement est satisfaisant. Réza Painchan, son secrétaire général.
Paradoxe de ce
jugement, la direction de Castorama se dit satisfaite. Elle n'aura pas à fermer
immédiatement ses deux magasins souligne l'avocat de l'enseigne Bruno Platel.
Comme les autres
magasins de bricolage, et notamment Bricorama, Castorama réclame la remise à
plat de la loi Maillé. Cette loi de la précédente majorité autorise l'ouverture
dominicale dans certaines zones touristiques et dans certains grands espaces
commerciaux de banlieue.
La taxe
d'habitation des résidences secondaires n'augmentera pas.
Le gouvernement a
fait marche arrière. Alors qu'il lui manque 150 à 200 millions d'euros pour
financer le logement social, il avait envisagé une surtaxe spécifique pour les
maisons de vacances situées dans les grandes villes et dans les zones
touristiques. Jugée injuste,
cette disposition n'a pas été soutenue par le rapporteur général du Budget,
Christian Eckert, lors du débat sur le projet de loi de finances rectificative.
Mais attention que
les propriétaires de résidence secondaire ne se réjouissent pas trop vite. Pour
trouver les 150 à 200 millions d'euros manquant pour financer le logement
social, le gouvernement a trouvé un autre moyen. La majorité a voté un autre
amendement. Celui ci alourdit l'imposition des plus values à partir de 50.000
euros sur les maisons de vacances revendues.
Les ventes de
cigarettes en baisse.
En volume, elles
ont chuté de 4 et demi % au mois de novembre comparé à la même période il y a
un an. Selon les fabricants, la baisse s'est accentuée depuis la dernière
augmentation du prix des paquets le 1er octobre. Reste à savoir si les français
fument moins ou si les achats transfrontaliers ont augmenté.
On part en Inde où
la réforme de la distribution est désormais sur les rails.
Après des débats
enflammés, le Parlement indien a apporté son soutien au gouvernement pour
libéraliser le marché intérieur. Malgré les craintes
exprimées par des millions de petits épiciers indiens, les grandes surfaces
étrangères vont pouvoir s'implanter plus fortement dans le sous continent. Jusqu'ici,
des enseignes comme Wal Mart ou Carrefour, n'avaient pas le droit de vendre
leurs produits directement aux consommateurs. A Bombay, les précisions de Sébastien Farcis.
Le gouvernement
indien s'apprête à ouvrir d'autres pans de son économie aux investisseurs
étrangers, notamment dans le secteur aérien et celui des assurances.
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