Un projet de mariage à 45 milliards de dollars aux Etats-Unis
Si cette fusion reçoit
l'aval des autorités, elle donnera naissance à un super géant du câble dont les
activités iront de l'internet haut débit à la télévision en passant par les
services de télécommunications. Car aux Etats-Unis,
Pierre Yves Dugua, la guerre fait rage entre les opérateurs du câble et les
fournisseurs de films et séries télévisées à la demande, via internet.
En France, les grandes entreprises continuent de publier leurs résultats annuels.
Et tout d'abord Renault qui a vu son bénéfice
net pratiquement divisé par trois. 586 millions d'euros l'an dernier contre 1,75 milliards un an plus tôt. Le constructeur a été pénalisé par la baisse des
ventes de voitures en Europe, le gel de son activité en Iran, mais aussi les
coûts de restructuration. Pour augmenter ses ventes, Renault mise
principalement sur la Chine où il vient de lancer une co-entreprise avec le
chinois Dongfeng.
Des ventes et un
bénéfice en hausse pour EDF.
Le chiffre
d'affaire de l'énergéticien français a progressé de plus de 4%. Son bénéfice,
de plus de 7%, grâce notamment aux froides températures de l'hiver dernier. Le
PDG d'EDF, qui achève son mandat à l'automne prochain, estime qu'il faudra
construire de nouvelles centrales nucléaire pour remplacer certaines du parc
existant.
BNP Paribas déçoit.
L'action a chuté ce
soir à la bourse de Paris. En cause, le bénéfice net de la banque, qui a
diminué d'un tiers l'an dernier. L'une des
principales raisons, c'est que BNP a mis de côté 800 millions d'euros dans
l'attente d'une éventuelle amende pour avoir violé l'embargo américain en Iran.
La SNCF avait
prévenu qu'elle serait dans le rouge. C'est bien le cas.
La compagnie
ferroviaire affiche une perte nette de 180 millions d'euros. La fréquentation
des TGV a baissé de près de 1% et les péages ont encore augmenté. Pour a
deuxième fois, la SNCF a déprécié la valeur de son parc de Trains à grande
vitesse. Ses 480 rames
ne valent plus que 3,2 milliards d'euros. C'est 1,4 milliard de moins qu'en
2012.
On parlait hier du
nombre record de défaillances d'entreprises en 2013. Mais il y a aussi toutes
celles qui ont tiré leur épingle du jeu.
C'est le cas de la
société Paul Boyer à Toulouse. Cette petite entreprise de textile
technologique, qui habille l'armée française depuis 100 ans, a dégagé un
chiffre d'affaire de plus de 60 millions d'euros l'an dernier. Elle avait
pourtant failli disparaitre en 2001 dans l'explosion de l'usine AZF. Pour
livrer les uniformes des gendarmes français, elle a mis au point tout un centre
de logistique, Stéphane Iglésis.
Cette PME
toulousaine devrait être rachetée cette année par le groupe public français
Nexter, spécialisé dans l'armement terrestre.
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