Hommage et état d'urgence en outre-mer
De la place des Cocotiers à Nouméa à celle de la République à Mamoudzou , des centaines de personnes sont descendues dans les rues au lendemain des tueries perpétrées à Paris, pour rendre hommage aux victimes. A Tahiti, une couronne de fleurs géante, a été réalisée autour du monument aux morts de Papeete.
Dans l’océan Indien, l’île de la Réunion a découvert qu’elle avait vu grandir deux convertis au djihadisme impliqués dans les attentats parisiens : les voix de Jean-Michel et Fabien Clain ont été identifiées sur la revendication audio mise en ligne par Daech.
Scolarisé dans les années 90 à la Réunion, ils s’étaient radicalisés à Toulouse . Fabien Clain avait été cité dans l’attentat avorté contre une église de Villejuif, ce qui avait poussé sa mère au suicide. La branche de la famille restée à La Réunion a bien du mal à comprendre cette dérive haineuse. Et une de leurs cousines a accepté de s’exprimer au micro d’Eric Lainé, de Réunion 1ère.
L’état d’urgence a été étendu jeudi aux cinq départements d’outre-mer, ainsi qu’à St-Barthélémy et Saint-Martin , à la demande insistante de plusieurs de leurs élus. Seul Saint-Pierre-et-Miquelon, près du Canada, et les territoires du Pacifique, ne sont pas concernés. Mais le plan Vigipirate y a été renforcé. On a pu le constater à l’aéroport de Tontouta à Nouméa. Jean-Marie Chazeau d'Outremer 1ère
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