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Jean des Cars : "Le sceptre et le sang. Rois et Reines dans la tourmente"

Avant la première guerre mondiale, les monarchies dominaient l’Europe. Depuis 1945, la situation s’est inversée. Pourtant, au début du XXe siècle, ces souverains étaient presque tous parents. Alors que s’est-il passé ? Dans son nouveau livre, le célèbre historien Jean des Cars raconte comment ces rois et ces reines ont été pris dans la tourmente des guerres et des totalitarismes.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Jean des Cars : "Le sceptre et le sang. Rois et Reines dans la tourmente des deux guerres mondiales" © Perrin)

A l'été 1914, l'Europe est très majoritairement monarchique : sur vingt-deux Etats, dix-neuf sont des royaumes, des empires, des principautés ou des grands-duchés. Aujourd'hui, ils ne sont plus que dix sur vingt-huit. Les deux guerres mondiales provoquent l'écroulement de quatre empires pour la première (Allemagne, Russie, Autriche-Hongrie, Empire ottoman) et de quatre royaumes (Italie, Yougoslavie, Roumanie, Bulgarie) pour la seconde.

Ces souverains, qui étaient-ils ? Et les femmes qui partageaient leur existence, qui étaient-elles ? De l'ambition à l'aveuglement, du courage à la faiblesse, de la jalousie à l'abnégation, quels furent leurs triomphes et leurs échecs ? Comment vécurent-ils leur gloire, leurs épreuves et la montée des extrêmes de l'entre-deux-guerres marquée par l'avènement des totalitarismes ? Etaient-ils conscients des conséquences de leurs actes ? Ou furent-ils incapables d'arrêter l'engrenage des nationalismes ? Quelles furent leurs vies personnelles, leurs amours et leurs passions secrètes ?

Circonstance exceptionnelle : ces monarques, qui vont s'unir, se combattre et parfois se trahir, sont presque tous parents, liés par le sang et leurs mariages respectifs. Ainsi la «guerre des rois» sera-t-elle un incroyable règlement de comptes familial à l'échelle d'un continent puis du monde.

Avec le talent qui le caractérise, Jean des Cars raconte un demi-siècle de drames humains (l'errance des Habsbourg), de crimes (l'assassinat des Romanov), de guerres, de défaites, de créations et de disparitions d'Etats. Un demi-siècle où la peur côtoie la grandeur et la barbarie la geste héroïque.

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