Le livre du jour. Jean-Marie Rouart : "Une jeunesse perdue"

"Les femmes dites fatales permettent souvent aux hommes de se révéler à eux-mêmes" : avec cette phrase, Jean-Marie Rouart présente le coeur de l'intrigue de son nouveau roman, Une jeunesse perdue. 

"C'est l'histoire d'un homme vieillissant, qui sent que la vie s'arrête, raconte l'auteur. Il a le sentiment de ne plus être un objet de désir. Et puis... Il va rencontrer une jeune femme".

Elle s'appelle Valentina, elle est Russe, elle est jeune. Le début de cette relation va être idyllique. Mais très vite, le narrateur découvre le côté sombre de la jeune femme. "Elle est très névrosée, elle est bipolaire, dévoile Jean-Marie Rouart. Il est fasciné, il voudrait la quitter, mais plus elle le fait souffrir, plus il l'adore".

Un phénomène que l'auteur appelle "la punition des séducteurs" : des hommes qui, un jour ou l'autre, seront pris à leur propre piège. "Après avoir fait souffrir tant de femmes, ce sont eux qui souffrent", résume Jean-Marie Rouart.

La vie se termine toujours mal. Mieux vaut vivre intensément, avec passion, que de passer une vie morne et plan-plan

Jean-Marie Rouart

à franceinfo

Ce livre est tout simplement une ode à l'amour, un amour fou fait de souffrances insupportables et délicieuses, mais qui prouvent que l’on est vivant. C'est donc aussi, forcément, une invitation de l'auteur à profiter de la vie.

.