"Grèce", berceau de l'olympisme et d'une cuisine méditerranéenne de qualité
Chaque semaine avant les Jeux de Paris, Le mot à la bouche sera consacré à un terme en lien avec les JO et les sportifs. Pour lancer cette série, direction la Grèce parce que c’est le berceau de l'olympisme. Un pays de saine gastronomie aussi, mais avant de parler alimentation, le regard de Thierry Marx sur ce rendez-vous planétaire que sont les Jeux.
"Les JO, pour moi, c'est un moment où on va pouvoir – j'aime utiliser cette expression – faire peuple, savoure le chef étoilé. Nous allons nous enflammer pour des épreuves ou des sports qui, parfois, ne nous passionnent pas, mais que seuls les Jeux mettent en lumière. Et puis arrêtons avec l'autoflagellation : il y aura sans doute des petits échecs, mais surtout nous allons vivre de grands moments d'émotion."
Une cuisine épurée, plaisir et bien-être
Quant à la Grèce, c'est donc une terre de gastronomie, qui a peu de produits mais qui sait les sublimer. Un poulpe séché sur les bords des côtes, des pois jaunes de Santorin dont on fait une soupe légèrement pimentée avec du céleri, les olives de Kalamata, etc. voilà des produits simples mais d'exception.
"Dans une assiette en Grèce, précise Thierry Marx, on trouve 2 ou 3 produits maximum, à peine transformés, et seulement un ou deux gestes, ce qui donne une cuisine très épurée, bonne, plaisir et bien-être. Sa lumière fait sa force. Quant à la cuisine grecque en France, elle est devenue un piège à touristes – des salades poubelle avec une feta de mauvaise qualité – parce qu'elle est faite par des gens qui cherchent à raconter une cuisine grecque qu'ils n'ont jamais vécue."
La vraie gastronomie grecque est donc méconnue, à l'exception de rares lieux comme le restaurant étoilé d'Andréas Mavrommatis, à Paris.
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