Colère des agriculteurs : les exploitants face à des contraintes insoutenables
En Ariège, Christian et Benjamin Asna possèdent une exploitation entièrement biologique. Père et fils élèvent des vaches et cultivent des céréales. Mais ils contractent de plus en plus de dettes et subissent notamment la hausse du prix du gasoil routier, le GNR, depuis la guerre en Ukraine. "Hors taxe, on n'était même pas à 60 centimes. On est passés à 1,20 euro", explique Christian, qui doit donc dépenser 20 000 euros de plus sur une année.
Une maladie bovine inquiète les éleveurs
Une dépense pourtant incontournable. "Nous, on n'a rien contre le gouvernement. C'est juste qu'on veut qu'il nous entende et prenne des mesures", ajoute Benjamin. Les cas de MHE, une maladie qui touche les bovins, inquiètent également les agriculteurs. "L'Italie, par exemple, qui est le débouché majeur pour les broutards français, ne veut pas d'animaux positifs MHE", précise Christian. Les restrictions d'irrigation compliquent également leur tâche. Autant de raisons de s'installer sous le pont de l'autoroute A64. Dimanche 21 janvier, ils passeront leur quatrième nuit consécutive dehors.
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