Le vrai du faux. Non, partager ce post ne fera pas verser un euro à la SPA
Antoine Krempf passe au crible des faits repérés dans les médias et sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, une fausse campagne de communication de la SPA sur les réseaux sociaux.
Beaucoup d'entre nous ont vu passer sur Facebook ce petit texte copié collé des dizaines de milliers de fois et qui se diffuse via la messagerie du réseau social. On y lit ainsi "Coucou. Peux-tu diffuser ce lien ? A chaque diffusion, la SPA gagne 1€. Merci. Bon weekend."
Une opération... terminée
Copier-coller un texte sur Facebook ne peut évidemment pas faire gagner de l'argent à la SPA. C'est le premier niveau de l'intox sur cette histoire, tout simplement parce que personne n'a les moyens de compter combien de fois ce texte a effectivement été envoyé par messagerie, hormis, peut-être, Mark Zuckerberg. On ne voit cependant pas bien ce qu’il viendrait faire dans cette histoire de SPA.
Pourtant, l’histoire ne vient pas de nulle part. A l’origine, une véritable opération de communication menée sur le compte Facebook de la SPA, avec une vidéo contre l'abandon des animaux sur les aires d'autoroutes. La SPA entendait ainsi promouvoir un partenariat avec la société d'autoroutes Paris-Rhin-Rhône, qui s’engageait à verser 1€ à l'association à chaque fois que cette vidéo était partagée depuis le compte Facebook de la SPA. Partager ce clip ne coûtait rien et pouvait donc aider les animaux. Sauf que cette opération d'APRR et de la SPA est terminée depuis le mois d'août dernier. Par ailleurs, le don d'1€ était limité à 20 000 partages du clip.
Un virus à l'intérieur ?
Notons, au passage que la vidéo ne contient pas de virus, comme le laisse croire un texte lui aussi partagé des milliers de fois. "Vous avez peut être reçu un message vous disant qu'à chaque partage d'une vidéo la SPA recevait 1€....Mais Attention... c'est un fake... n'ouvrez surtout pas la vidéo...il y a un virus informatique à l'intérieur", lit-on. Une vidéo ne peut pas contenir de virus. Attention cependant lorsqu’il est demandé de cliquer sur un lien ou de télécharger quelque chose sur votre ordinateur. Là, la méfiance s’impose.
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