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Pierre Moscovici dit-il vrai sur l'attractivité de la France ?

"La France reste la destination favorite... l'une des destinations favorites des investisseurs. Et ils ont raison". Voilà la déclaration du ministre de l'Economie et des Finances. Vrai ou faux ?
Article rédigé par franceinfo
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Vrai

D'après les calculs de la Cnuced, la branche de l'Onu pour le commerce et le développement, la France se classe à la 9e place mondiale et 3e place européenne pour les investissements directs de l'étranger. (Un IDE est comptabilisé à partir du moment où un étranger pèse pour 10% des votes dans une assemblée générale d'une société ou lorsqu'il possède au moins 10% de son capital)

Autre chiffre plutôt flatteur pour l'attractivité française : un 1er rang européen pour les installations industrielles venant de l'étranger:  170 en 2011. D'après le cabinet Ernst and Young, cela représente 7.800 emplois dans la chimie, la metalurgie ou encore l'agrolaimentaire.

Enfin et en moyenne depuis 2008, 13 entreprises étrangères investissent en France chaque semaine . Chiffre tiré du Tableau de bord de l'attractivité de la France 2012.

Une tendance inquiétante

Paris vient de perdre la 2e place des installations étrangères en Europe au profit de Berlin: 540 l'an dernier l'an dernier. C'est très loin derrière Londres et c'est surtout en baisse de 12% par rapport à 2010. 

La faute à la crise ? Pas vraiment. L'Europe reste la première région économique du monde. Pour Marc Lehrmitte du cabinet d'audit Ernst and Young et auteur d'un baromètre sur l'attractivité française, la France est peut-être en train de rater le coche des pays émergeants.

Pourtant la France ne manque pas d'atout : une position géographique centrale en Europe et de grands groupes de taille mondiale, comme Airbus. D'où vient le problème ?

Guerre de communication

La chasse aux investisseurs, c'est aussi une guerre d'image et de communication.

D'ou le discours de Pierre Moscovici, d'ou le fait qu'il reçoit la semaine prochaine à Bercy des représentants de groupes étrangers pour opération séductiond d'où aussi les dénigrements entre voisin. Comme par exemple la sortie du maire de Londres mardi qui a qualifié de sans culottes Arnaud Montebourg après sa prise de position contre Mittal.

De son côté Paris vient de lancer une campagne de pub dans les médias américains, brésilien, indiens et chinois :

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