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"La fille du 14 juillet" et "Oh boy"

Deux premiers longs métrages qui évoquent la liberté de la nouvelle vague à ses débuts : "Oh boy" de l'allemand Jan Ole Gerster et "La fille du 14 juillet" du français Antonin Peretjatko.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Ces deux films ressemblent à des balades sans entraves, à
petits budgets, avec des héros jeunes, plutôt désœuvrés et en quête d'amour.

La fille du 14 juillet , d'Antonin Peretjatko

Le
héros s'appelle Hector et pour séduire une fille surnommée Truquette il
va l'emmener à la mer et traverser avec elle, et à contre-courant,
une France en crise sommée de reprendre le travail en plein été et
entravée par
des interdits de toutes sortes.

Si en toile de fond de ce road movie burlesque et surréaliste,
à la fois potache et espiègle, il y a donc la crise et quelques crise de nerf,
ce n'est pas pour livrer un message militant, mais juste pour donner le droit à
la jeunesse mise en scène d'aller simplement et joyeusement à contre-courant.

Synopsis : Hector qui a rencontré Truquette au Louvre
le 14 juillet, n'a qu'une préoccupation : séduire cette fille qui l'obsède. Le
meilleur moyen c'est encore de foncer l'emmener voir la mer et Pator ne saurait
lui donner tort, surtout si elle est accompagnée de sa copine Charlotte...

Flanqués de l'inévitable Bertier, ils empruntent les petites routes de France
dont les caisses sont vides. Car c'est la crise ! Il faut remettre la France au
boulot et, en plein été, le gouvernement décide d'avancer la rentrée d'un mois.

Un chamboule-tout et quelques liasses de billets plus tard, le groupe se
disloque à l'image d'une France coupée en deux, entre juillettistes et aoûtiens
jaloux. Mais rouler en sens inverse du travail n'effraie pas le trio restant,
bien décidé à retrouver La Fille du 14 juillet et à vivre un été débraillé.

Oh boy , de Jan Ole Gerster

Ce film a récolté six lola, les prix du cinéma allemand. Il
raconte 24 heures de la vie d'un jeune trentenaire à Berlin, lui aussi
désoeuvré, entre ruptures familiales, galères sentimentales et situations, là
encore, absurdes. Le tout est servi par un très beau noir et blanc et une mise
en scène soignée. De nouveau la nouvelle vague n'est pas loin, le goût des balades
en liberté, et des personnages incarnant la jeunesse d'une époque.

Synopsis : Niko, Berlinois presque trentenaire, éternel
étudiant et rêveur incorrigible, s'apprête à vivre les vingt-quatre heures les
plus tumultueuses de son existence : sa copine se lasse de ses indécisions, son
père lui coupe les vivres et un psychologue le déclare " émotionnellement
instable ". Si seulement Niko pouvait se réconforter avec une bonne tasse de
café ! Mais là encore, le sort s'acharne contre lui...

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