Corée du nord : un rescapé raconte les camps de concentration
La Corée du Nord est sans doute le pays le plus fermé du monde. Derrière les images officielles - le lancement d'une fusée, la fête pour le centenaire de la naissance de Kim Il-Sung -, la répression est sans limite. Selon Amnesty International, environ 200 000 prisonniers politiques s'entassent dans six camps de concentration, au moins. Le plus célèbre est aussi le plus grand : Yodok et ses 50 000 détenus.
Kim Tae-Jin a passé près de quatre années à Yodok. Il y est entré en 1988. Sa faute ? Il avait fui la Corée du nord pour la Chine. Pekin l'a renvoyé vers Pyongyang. C'est seulement à sa libération que ce prisonnier politique à pu à nouveau quitter le pays, en secret, pour rejoindre cette fois la Corée du sud. Il dirige aujourd'hui Free the NK Gulag, une association qui milite pour la fermeture des camps. Cette ONG, appuyée en France par Amnesty International, est constituée de réfugiés nord-coréens.
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