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Nicole Yardeni : "La haine en France c'est aussi la haine à l'étranger"

Il y a un an jour pour jour, trois enfants et un professeur juif de l'école Ozar Atorah étaient tués à Toulouse par Mohamed Merah. Ces meurtres faisaient suite à ceux des militaires Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad. Un an après, la vie a repris ses droits dans cette école et les mesures de sécurité ont été renforcées.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Après la commémoration publique de ce week-end, des
cérémonies dans l'intimité sont organisées ce mardi 19 mars dans l'école Ozar
Atorah en présence des enfants et des enseignants qui ont assisté de près ou de
loin à cette tuerie.

Le CRIF organise ce mardi soir à 18h, une soirée de
recueillement et de réflexion. Beaucoup de personnes ont été invitées afin de
pouvoir parler de tout ce qui fait la cité. "Il faut que la parole
circule
", explique Nicole Yardeni, préside le Conseil Représentatif des
Institutions Juives de France (CRIF) en région Midi-Pyrénées
. "Ce qui s'est
passé au mois de mars s'est l'exemple de gens, qui en réalité, sont enfermés
dans leur esprit. En parlant de l'antisémitisme, on parle d'enfermement, on
parle d'instrumentalisation de la haine.
"

Manuel Valls, qui sera présent à la cérémonie, déclarait il
y a peu, qu'il y avait en France plusieurs dizaines de Merah potentiels. "C'est
une inquiétude pour l'ensemble des citoyens français. Il y a une conscience au
plus haut niveau de l'Etat que la haine en France c'est aussi la haine à l'étranger.
Les deux millions de Français qui vivent à l'étranger sont en danger, comme les
gens qui vivent en France.
"

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