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Tardi raconte la guerre de son père

Le dessinateur revient avec un nouvel album, consacré à la Seconde Guerre mondiale. Son père s'appelait René et il se souvient d'abord d'un champ de bataille, puis surtout, comme prisonnier, dans un stalag, en Poméranie.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB" paraît chez Casterman. Jacques Tardi a bâti l'album à partir du récit de son père, consigné dans trois carnets minutieusement remplis au cours des années 1980. Longtemps, le dessinateur a laissé ces carnets de côté, avant de s'en saisir et d'y consacrer un livre.

Sur près de deux cents pages, Tardi retrace l'expérience de son père : le combat inégal face à l'armée nazie, la déroute dès les premiers jours du conflit, la colère contre les chefs militaires français et surtout l'expérience du stalag, un des nombreux camps allemands où près de deux millions de soldats français furent internées en 1940. Tardi raconte cette expérience telle que son père l'a décrite, sans fioritures : la faim tenaille les détenus, les repas sont une obsession.

Dans ce nouvel album, Jacques Tardi traite la guerre à hauteur d'homme, et même d'enfant, puisqu'il se met en scène dans plusieurs planches, petit garçon interpellant son père sur le champ de bataille ou au stalag.  

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