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Mémoire d'Info. Fabienne Sintès et le jour de l'arrestation de DSK en 2011 : "Il m'a bien fallu deux secondes pour que ça monte au cerveau"

Pour ses trente ans, franceinfo a demandé à des personnalités de la culture et des médias de raconter l'info qui les a marquées ces trente dernières années. La journaliste de Radio France Fabienne Sintès se souvient de l’arrestation pour agression sexuelle de Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai 2011.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI (Fonds monétaire international) sort du commissariat de police à New York, le 15 mai 2011. (BRIAN HARKIN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Fabienne Sintès, après avoir animé pendant quatre ans la matinale de franceinfo sera à la rentrée du 18-20 de France Inter.

Fabienne Sintès, journaliste à Radio France. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Elle revient sur le jour de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, pour agresson sexuelle : "Correspondante aux Etats-Unis pour Radio France, j'étais en vacances à Hawaï. J'ai reçu une alerte sur mon téléphone une alerte du New York Times qui dit en anglais que le patron du FMI arrété pour agression sexuelle et je repose le téléphone. Il m'a bien fallu deux secondes pour que ça monte au cerveau et là, j'ai quitté la plage, j'ai remis mes tongs et j'ai téléphoné à New-York et je me souviens que j'ai mis plus de temps pour rentrer d'Hawaï que les journalistes parisiens pour aller jusqu'à New York."

Un scénario prévisible pour Dominique Strauss-Kahn

"J'arrive d'abord à Washington, chez moi. Je sortais ma science du système judiciare américain des séries TV ! Donc je savais à peu près comment ça se passait, ce qu'était une mise en examen et j'explique tout de suite par téléphone, devant la porte de mon appartement à 10h07 et j'explique avec beaucoup d'aplomb ce qui allait se passer, il va passer devant les juges, il va plaider non coupable, il n'y a aucune chance pour qu'il aille en prison." dit Fabienne Sintès.

Twitter plus fort que tout au moment du procés

Fabienne Sintès poursuit : "C'est là qu'on a compris, journalistes français l'importance de Twitter. J'avais 123 followers au début de l'affaire DSK, parce que je comprenais bien l'intêret de Twitter mais je ne comprenais pas ce que je pouvais y apporter moi. et je suis passé en 24 heures, de 123 à 4 000. "

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