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Fabrice Éboué : "Sur mes affiches, j'ai décidé de ne pas montrer ma gueule comme tout le monde, mais ma calvitie"

L'humoriste Fabrice Éboué est actuellement au Théâtre de la Renaissance à Paris pour son nouveau spectacle, Plus rien à perdre.

Article rédigé par franceinfo, Jean-Mathieu Pernin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Fabrice Éboué (YOHAN BONNET / AFP)

Après le buzz de septembre 2016 autour de son échange avec Anne Hidalgo, la maire de Paris, sur la journée sans voitures dans la capitale, Fabrice Éboué revient avec son nouveau spectacle. Intitulé Plus rien à perdre, il se joue au Théâtre de la Renaissance, dans le 10e arrondissement de Paris, jusqu'au 25 février. Percutant et sans compromis, l'humoriste vise juste, une nouvelle fois, en plongeant sa plume dans l’acidité de notre quotidien. Un humoriste en lutte contre l’uniformisation du rire, ça se respecte.

L'affiche du dernier spectacle de Fabrice Éboué en fond d'écran du compte twitter de l'humoriste, en février 2018. (CAPTURE D'ÉCRAN TWITTER)

Sur franceinfo, Fabrice Éboué explique le choix de son affiche : au-dessus du titre "Plus rien à perdre", on le voit de dos avec un éclairage plus prononcé sur sa calvitie. "Dans le métro, une affiche vient en chasser une autre, indique-t-il. Alors, je me suis dit qu'il fallait au moins offrir une affiche un peu originale à mes spectateurs, donc j'ai dit que je n'allais pas montrer ma gueule comme tout le monde, mais que j'allais montrer ma chevelure ou ce qu'il en reste. Et puis, ça faisait un petit jeu de mots (...) : il m'aura peut-être fallu 20 ans pour arriver totalement décontracté, je n'ai plus de pression quand je monte sur scène."

Dans son nouveau spectacle, Fabrice Éboué dénonce ceux qui rient de tout, sauf de ce qui les concerne. "Le communautarisme, qui est beaucoup entretenu par les réseaux sociaux, y contribue, assure-t-il. Donc, je trouve que c'est très dommageable : soit on rit de tout, soit on ne rit de rien parce que si on commence à s'arrêter aux susceptibilités, aux sensibilités de chacun, on ne fait plus grand-chose. C'est pour cela que (...) je commence par moi-même et c'est pour cela aussi qu'il y a cette grand calvitie affichée partout dans Paris."

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