Wiaz, auteur de "Gangsters prouts" : "Le prout fait rire tout le monde", car il est "sympathique et joyeux"
Le dessinateur Wiaz est l'invité, jeudi, de "Mise à jour" à l'occasion de la publication de "Gangsters prouts", la suite d'une saga pour enfants. L'idée lui est venue un soir "à la campagne" avec sa femme.
Wiaz, dessinateur, notamment de presse à L'Obs, vient de sortir la suite d'une saga pour enfants intitulée Gangsters prouts avec des fantômes ballonnés menant l'enquête autour de la baronne Tartemolle. Il raconte, jeudi 1er mars sur franceinfo, l'origine de cette idée saugrenue. "Nous étions à la campagne ma femme et moi, le soir dans le lit. Tout à coup, il y a un prout qui est parti. Je lui ai dit : 'Tu exagères !' Elle me dit ‘ce n’est pas moi’", raconte Wiaz encore amusé. "Je lui dis : 'Écoute, on est deux, ce n’est pas moi non plus. Or, c’est vrai que quand ça lui arrivait, elle me le disait. Au bout d’un moment, j’ai dit 'c’est un fantôme'. Elle me dit, 'oui, c’est un fantôme'. Là-dessus, elle s’est endormie". L'idée commence alors à faire son chemin au fil des heures.
Moi, je me suis mis à réfléchir. Ça pourrait être une idée marrante, l’idée d’une maison hantée par un fantôme pêteur, c’est venu comme ça
Wiaz, dessinateurfranceinfo
L'idée se concrétise et c'est un succès. "C’est venu comme ça au départ, par une idée. Puis j’ai continué, puis comme ça a marché, ça m’a plu. Le prout fait rire tout le monde. Autant tout ce qui est caca est dégueulasse, autant le prout est sympathique et joyeux", s'amuse le dessinateur. Il confie également ne pas savoir qui sont réellement ses lecteurs. "Je ne me suis pas mis à hauteur d’enfant. Je me suis mis à ma hauteur à moi, dit Wiaz. Je ne sais pas du tout si c’est un truc d’enfants ou pas, ajoute-t-il. Mais cela dit, je vois que ça plaît aux enfants, moins aux parents des fois".
Si Wiaz devait faire une mise à jour de sa vie, il aimerait être en "meilleure santé". "J'ai des problèmes de santé tout le temps", dit le dessinateur.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.