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Les bébés "petits poids", première cause de mortalité

Aujourd'hui en France, un bébé sur dix pèse moins de 2,5kg à la naissance. Alors que le poids normal est de 3,5kg. Peu connue du grand public, le retard de croissance in utero (RCIU) touche 80.000 nouveaux nés par an. Point avec Emmanuelle Chantepie, rédactrice en chef adjointe du magazine Parents.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une maman sur deux n'en a jamais entendu parler. Mais un
retard de croissance in utero est loin d'être anodin : c'est la
première cause de mortalité des bébés.

Grâce à l'écographie, les médecins peuvent connaître à partir
du quatrième mois de grossesse le poids du fœtus et seront en mesure de déterminer
par la suite un éventuel ralentissement ou une possible cassure de la
croissance.

Les causes

Dans 30% des cas, on suspecte un mauvais fonctionnement du
placenta. On suspecte aussi des maladies chroniques chez la maman, comme le
diabète ou une anémie sévère. Des produits comme le tabac, l'alcool et certains
médicaments ne favorisent pas non plus la bonne croissance du bébé. Tout comme
l'âge avancé de la future maman ou sa maigreur (IMC inférieur à 18). Enfin,
dans 10% des cas on retrouve une pathologie fœtale comme une maladie
chromosomique. Mais 40% des cas ne trouvent pas d'explications.

A l'heure actuelle, les médecins sont dépourvus de
traitement. Dès que le RCIU est diagnostiqué, la maman est mise au repos, de l'aspirine peut être prescrite à petite dose au quotidien. Mais sans beaucoup d'effets. 

La fondation PremUp, qui fédère plus de 200 médecins à travers l'Europe, va lancer cette année un vaste programme de recherche pour mettre au point des marqueurs biologiques, afin de dépister le plus précocément possible les futures mamans et limiter les conséquences de ces retards de croissance.

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