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Que faire après un bac STI ?

La période d’inscription dans l’enseignement supérieur bat son plein pour les élèves de terminale. Après avoir examiné les choix d’orientation après un bac L (Littéraire), un bac ES (Economique et Social) et un bac STG (Sciences et technologies de la gestion), les semaines précédentes, cette semaine nous allons nous intéresser aux choix d’orientation qui s’offrent aux bacheliers de la filière STI (Sciences et Technologies Industrielles), avec Sandrine Chesnel, de L’Etudiant.
Article rédigé par franceinfo
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A compter de 2013, la
filière STI sera scindée en deux et le bac STI sera remplacé par deux nouveaux
bacs : le bac STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués), et
le bac STI2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement
durable).Pour cette année encore, les bacheliers STI se
répartissent en 12 spécialités différentes, chacune liée à un champ
professionnel, et ce sont ces spécialités qui vont déterminer au moins en
partie leur choix d’orientation.

Schématiquement, on peut dire que les bacheliers STI spécialité Arts appliqués
se tourneront massivement vers les écoles d’arts, et les BTS Arts appliqués,
auxquelles ils sont préparés. Les autres spécialités de STI s’orientent plutôt vers des études dans le domaine de
l’industrie. 90 % des titulaires d’un bac
STI  poursuivent leurs études dans
l’enseignement supérieur. Plus de la moitié d’entre eux s’oriente en STS (sections de
techniciens supérieurs) pour y préparer en deux ans essentiellement des BTS
relevant du secteur de la production. Un  peu moins de 20 % intègre
un IUT (institut universitaire de technologie), pour y préparer en deux ans là
aussi un DUT.

Un quart "choisi" l’université. Il s'agit le plus souvent d’un choix par défaut faute d’avoir été pris en BTS
ou en DUT.

Parmi ces diplômes qui se préparent en deux ans, après le bac,
il y a aussi les DUT. Deux spécialités sont particulièrement prisées : génie
industriel et maintenance, et génie électrique et informatique industrielle. La
sélection y est plus forte qu’en BTS, seul un candidat sur deux environ est
admis. Mais près de 70 % des étudiants décrochent leur DUT en deux
ou trois ans.

Certains étudiants décident de poursuivre leurs études, le plus souvent  en licence professionnelle, pour un an. Près
de 80 % des jeunes qui font ce choix sont en CDI trois ans après l’obtention de leur diplôme. 

Il existe aussi des classes prépas réservées aux
meilleurs élèves de STI, les prépas TSI (technologies et sciences
industrielles) qui donnent accès à près de 70 écoles d’ingénieurs.

Après ces deux ans de classe prépa, un peu moins d’un "taupin"
sur deux réussit ensuite à décrocher une place dans une école d’ingénieur, pour trois
années d’études. La plupart des recalés choisissent de redoubler et ont de
bonnes chances d’intégrer une formation d’ingénieurs à l’issue de leurs trois
années de prépa.

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