Enki Bilal : "Moi président, je m’imposerai l’utilisation régulière du détecteur de mensonges"
Enki Bilal est réalisateur, dessinateur et scénariste de bandes dessinées. Lui président, quelle serait sa mesure phare ?
Enki Bilal, dessinateur de BD mais aussi cinéaste, promet de se soumettre au détecteur de mensonges s'il est élu président de la République. Il s'engage à ne pas mentir aux Français et à faire de son mieux.
L’utilisation d’un détecteur de mensonges peut sembler une idée incongrue. Pour Enki Bilal, c’est surtout une façon de dire que le mensonge et les promesses non-tenues sont autant de choses qui décridibilisent la vie politique et minent la démocratie.
Stop à la naïveté et aux mensonges
"Prenons les 30 dernières années", dit-il, "nous n’avons eu que des promesses qui sont autant de mensonges." Les candidats savent que certaines promesses ne sont pas tenables, mais de mandats en mandats, l'électeur est dupe.
Et de prendre pour exemple le dernier quinquennat : "J’ai été extrêmement séduit par le discours du Bourget que j’ai trouvé à l’époque prometteur, avec un allant, il y avait une vraie force dans ce discours," Mon ennemi c’est la finance", c’est un peu une formule certes, mais il y a l’arrivée non seulement un mensonge mais aussi une forme de naïveté car on ne peut pas lutter contre la finance", affirme-t-il.
Enki Bilal reconnaît toutefois qu'on ne peut "pas tout dire" et que la politique est aussi l’art de s’adapter aux circonstances, mais le regard d’un politique doit, selon lui, être "prospectif", ne pas être uniquement sur des positions partisanes". Et d’affirmer qu’il faut désormais "se tourner vers les nouvelles générations qui sont en train d’amener un langage neuf."
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