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Mômes trotteurs. Cap sur Perpignan

Cette semaine les "Mômes Trotteurs" d'Ingrid Pohu nous font visiter Perpignan.

Article rédigé par franceinfo, Ingrid Pohu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Ferréol dans une rue du centre historique
 (INGRID POHU / RADIO FRANCE)

Ferréol, 9 ans nous attend place Jean Jaurès, dans le centre historique de la cité catalane. Regard bleu perçant, pommettes rehaussées de taches de rousseur, Ferréol déambule en sandales Minorquines. "Les semelles sont en pneu et le reste est en cuir. C’est tout terrain ! Je joue même au foot avec", sourit Ferréol.  

"Certaines maisons sont faites en pierre rose-rouge"

"Ici, les rues sont étroites pour ne pas qu’il fasse trop chaud". Entre deux sculptures d’Aristide Maillol, l’enfant du pays, Ferréol nous fait découvrir un patio digne d’un château d’Espagne et les balcons en ferronnerie d’art qui ornent les belles maisons bourgeoises.

Ce que j’aime le plus dans ma ville ce sont les gens. Ils sont sympathiques et les commerçants sont gentils

Ferréol, 9 ans

Sur la terrasse du bar de la Marée, vieux bistrot de Perpignan, Ferréol croise justement Daniel, marchand de fromage et de jambon. "Ensemble on parle de foot, de tout et de rien. Et je distribue à Daniel un carton jaune ou rouge !" s’amuse Ferréol.  

Dans le quartier Saint-Jacques, ça grimpe !

Bienvenue dans le quartier des gitans "où les rues sont plus pentues". Un peu plus tard, au Musée d’histoire naturelle, Ferréol nous montre "un croc d’ours des cavernes" et des animaux empaillés : un bouquetin des Pyrénées et des poissons qui vivent dans les rivières de Perpignan : "le brochet, l’anguille que l’on retrouve dans les assiettes à Perpignan, dans la Bouillinade, c’est un plat catalan. Dedans, il y a aussi des pommes de terre, de l’ail et de l’aïoli. L’aïoli, je n’en mange pas tous les jours mais très souvent !" 

Ferréol dans le musée Rigaud (INGRID POHU / RADIO FRANCE)

Halte au musée Rigaud

"Rigaud était un peintre perpignanais qui a fait des portraits de Louis XIV", précise Ferréol. Ce superbe musée propose des ateliers pour les enfants qui peuvent découvrir les toiles colorées de Raoul Dufy. Le peintre normand a vécu 10 ans à Perpignan.

12, rue de l’Ange, petit arrêt à la Drôlerie, une boutique de jouets écoresponsables. Ferréol actionne une boite à musique. "C’est une chanson en catalan, En Patufet. C’est un enfant tout petit, qui, en chemin, se fait manger par une vache. Après, la vache fait une pétouille et ça l’envoie à l’autre bout du champ et il doit revenir."

Le Castillet

Après un passage dans l’église Saint-Jean-Baptiste, cette cathédrale date des XIV et XVe siècles, Ferréol nous conduit au Castillet, c’est l’ancienne porte principale de l’enceinte de Perpignan. "Avant il y avait des remparts tout autour. A l’intérieur du Castillet, on peut visiter des expos et quand on est presque au sommet, on a une magnifique vue sur Perpignan". L’édifice est en briques. "Tous les palais des rois de Majorque sont aussi faits en pierre rouges".

Ferréol dans un patio de Perpignan (INGRID POHU / RADIO FRANCE)

Puis avec nos jambes nous allons retrouver la Têt, la Têt c’est le nom de l’une des rivières qui traversent Perpignan. Sur la Basse, l’un de ses cours d’eau, on peut faire une petite balade à bord d’une barque électrique.  

Ferréol pratique le rugby avec le club USAP

"Ils ont été champions de France pro D2, en ce moment ils sont derniers au top 14". Ferréol aime aussi aller à la plage du Canet à 10 minutes et faire des randonnées. "Je suis monté tout en haut du Canigou à 7 ans, ce sommet fait
2 800 mètres d’altitude. C’est très joli, tu as une belle vue sur tous les villages du Roussillon !
"   

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