Dans un village en Alsace, les batraciens sèment la zizanie
Dans le village d’Oberschaeffolsheim, près de Strasbourg, les batraciens ont colonisé la piscine désaffectée d'une habitante. Saison des accouplements oblige, les mâles vocalisent, et ça dérange.
Ce sont les animaux de la discorde : les grenouilles et les crapauds, un peu trop bruyants. Le printemps, c’est la saison des accouplements et les mâles vocalisent, pour se faire remarquer. Dans le village d’Oberschaeffolsheim, près de Strasbourg, les batraciens ont colonisé la piscine désaffectée de Michèle, ça dérange, et ça va loin, raconte Michèle, à France Bleu Alsace. "J'ai eu des soucis et avec un de mes voisins nouvellement installé. A cause du croassement des grenouilles, celui-ci a fait plusieurs démarches. Il a réuni la signature de 13 personnes qui se plaignaient également, explique-t-elle. C'est vraiment la saison des amours donc ce sont des animaux qui peuvent être effectivement bruyants."
La colère des hôteliers face à Booking
Le bruit qui court aussi à travers la France : celui des hôteliers en colère contre Booking. La plateforme de réservations sur internet installée à Amsterdam est accusée de réclamer des commissions indécentes, de 15 à 30 % en moyenne. Les hôteliers d’Ajaccio ont décidé de se retirer de Booking et d’autres pourraient suivre le mouvement. Le président des hôteliers de Bretagne, Karim Khan, lance un appel. Il faut privilégier les réservations directes, il le dit à France bleu Breizh izel. "Le client doit avoir un achat responsable. Ce que l'on veut c'est que le client puisse réserver sur le site d'accueil de l'hôtelier, pour qu'il y ait une réservation en directe, parce que l'hôtelier paye toutes ses taxes en France."
Les platanes de Toulon en sursis
Il faut sauver les platanes de la place du marché du Morillon, à Toulon. Ils devaient être abattus mais face à la polémique la mairie a reculé et demandé une contre-expertise. La plupart d’entre eux ont gagné un sursis car il y a danger, pour le maire de Toulon Hubert Falco, au micro de France Bleu Provence. "On n'a pas, lorsqu'on est maire, envie de jouer avec la vie de ses concitoyens. À partir du moment où mes services qui font des expertises phytosanitaires me disent 'monsieur le maire attention, il faut couper tel platane', je prends une responsabilité lourde, pénale même, à ne pas le faire", déclare hubert Falco. Les platanes seront donc placés sous haute surveillance avec des contrôles deux fois par an. Ceux qui doivent être abattus seront remplacés par des tilleuls.
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