Le déconfinement mal vécu dans le quartier des Goudes à Marseille où chaque nuit une discothèque à ciel ouvert est trop envahissante

Immense ras le bol pour ces habitants des Goudes, quartier situé dans le parc des Calanques, à Marseille. En ce moment, leur quotidien, c’est ça : "Une boîte de nuit en plein air. Les gens qui arrivent avec des enceintes hautes d'un mètre qui mettent la musique toute la nuit jusqu'à cinq, six heures du matin. Des petits coins "pipi, caca" un peu partout, leurs bouteilles vides. Il y a des gens qui roulent très très vite, les scooters, etc. "Ils lancent une pétition, pour alerter les pouvoir publics, faire changer les choses , parce que là, c’est l’horreur explique à France Bleu Provence, Ariane, l’une des signataires : "L'idée n'est pas d'interdire, il n'est pas question de dire que c'est à nous, que ça nous appartient et qu'on ne veut plus personne, mais d'une part il faut qu'ils respectent, et puis cette logique d'utiliser les voitures fait que ça devient dangereux". La pétition réclame un accès restreint aux Goudes. Elle a recueilli plus de 1 300 signatures. 

Pas d’embouteillages à Yvetot-Bocage,1 145 habitants, dans la Manche. Là, c’est un couple de buses qui fait régner sa loi. Cinq ans que les deux rapaces sont installés près d'une petite route et, raconte le maire, Alain Croizer, à France Bleu Cotentin, qu’ils s’en prennent à un public bien précis : "Ce sont les gens qui courent avec en plus un petit vêtement fluo. Ça les encourage à l'agression. Il arrive donc derrière le joggeur, il touche la tête avec ses  griffes ou son bec." Mais pourquoi sont-ils si méchants ? Tout simplement parce qu’ils protègent leur nid. C’est la période, elle dure jusqu’à l’été. La mairie a installé des pancartes, donc, si vous passez route du Stade, à Yvetot-Bocage, évitez les petites foulées et le fluo.

Un concert pour la fête de la musique

 sur internet en Savoie

Un peu de musique peut-être pour adoucir les mœurs avec France Bleu Pays de Savoie. Les frères Capuçon, Renaud et Gautier, joueront à Chambéry en Savoie, leur ville natale, pour la fête de la musique. L’un au violon, l’autre au violoncelle  pour un concert retransmis en direct sur internet mais sans public dans la salle. ça fait quand même plaisir à Renaud Capuçon : "C'est très particulier et en même temps, il faut profiter de l'idée que des gens nous écoutent depuis chez eux. On va être captés dos à la salle pour que l'on puisse profiter de ce beau décor des sièges qui sont magnifiques." Son frère, Gautier Capuçon lui sort d’une polémique. Lui qui organise une tournée de concerts gratuits cet été, demandait à être payé par les communes… entre 2 800 et 9 800 euros et finalement, il renonce à son cachet.