Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle désertés par les pèlerins
Les pèlerins se font attendre sur les chemins qui mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle, alors que de nombreux refuges n'ont pas rouvert dans la Vienne.
Ça ne se bouscule pas sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Avec la crise, les pèlerins ont déserté les sentiers alors qu’ils devraient être nombreux en ce moment. Les auberges et les refuges sont fermés. François tient un gîte d’étape à Collonges-la-Rouge, en Corrèze, et cette année il préfère louer à la semaine. Il conseille même aux pèlerins de reporter leur voyage, au micro de France Bleu Limousin. "Quand ils nous le demandent, je leur dis 'ce n'est pas une obligation de partir, décalez d'un an ou alors vous prenez votre temps'", raconte François. "Ça implique du poids supplémentaire pour porter le sac. Mais c'est une sécurité, s'ils ne trouvent pas d'hébergement sur une étape, ils ont toujours leurs tentes."
Une arnaque aux faux emplois en Charente-Maritime
À Rochefort, des dizaines de chômeurs ont été victimes d’une arnaque aux faux emplois. L’escroquerie est bien rodée : le faux employeur vous fait un chèque pour acheter du matériel, chèque en bois, bien sûr, et il réclame ensuite le remboursement d’une partie de cet argent, estimant en avoir trop versé. Plusieurs centaines d’euros ont ainsi été dérobés. Olivier Sureau, le commissaire de Rochefort, en appelle à la vigilance et au bon sens des demandeurs d’emploi. Il est au micro de France Bleu La Rochelle. "C'est quand même bizarre qu'une entreprise me demande d'aller dans un bureau de tabac pour renvoyer de l'argent, explique-t-il. Bizarre aussi qu'on me presse pour le faire, puisque l'escroc n'a que les 48 heures où c'est inscrit sur le compte pour gagner la confiance de sa victime. Donc ce qu'il faut faire c'est ne surtout pas renvoyer d'argent."
En Creuse, les fermiers s'enthousiasment pour le "drive"
En Creuse, les fermiers se sont mis au "drive" et ils veulent continuer. Le succès est au rendez-vous pour les producteurs, qui ont choisi la vente directe au consommateur, pendant le confinement. Ils sont quatre à l’avoir expérimenté et tous veulent poursuivre l’aventure. Une bonne surprise pour Valérie Moreau, en charge des circuits courts à la chambre d’agriculture, avec France Bleu Creuse. "Je ne pensais pas que les gens auraient adhéré autant. On voit bien l'engouement des consommateurs derrière", se réjouit-elle. "Ce confinement a démontré que les producteurs doivent aller au plus près des consommateurs." Et le principe marche tellement bien en Creuse que dès jeudi un drive va ouvrir sur l’aire d’autoroute des Monts-de-Guéret.
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