Mon info. Un Ecossais gagne à l'Euromillion, s'offre son club de foot fétiche et l'offre à ses supporters
En 2011, Colin Weir a gagné 188 millions d'euros. Il vient d'offrir le club de foot qu'il avait racheté à ses supporters.
C'est un homme qui a touché le gros lot mais qui est resté fidèle à lui même. Il s'appelle Colin, il a 71 ans, et il est écossais. Colin a eu la chance que l'on aimerait tous avoir : gagner au Loto, gagner le jackpot. Colin Weir, lui, il a carrément fait le casse du siècle ! Colin a gagné à l'Euromillions, en 2011. Et sa vie a totalement changé, en un instant. Car il touché la très coquette somme de 188 millions d'euros.
188 millions, avec ça, on peut faire beaucoup de choses : être en vacances le reste de sa vie, collectionner les plus belles voitures, monter une association pour venir en aide aux plus démunis, faire "au revoir président" dans son bureau, acheter des immeubles ou, pourquoi pas, racheter son club de foot favori. Colin Weir, 71 ans, est un supporter inconditionnel du Partick Thistle Football Club, qui évolue en 2e division écossaise.
Actionnariat populaire
Colin a décidé de racheter son club de cœur. Il injecte plusieurs millions dans le club, puis rachète 55% des parts du club, lance la construction d'un nouveau centre d'entrainement. Bref, Colin développe son club. Et il l'a fait pour ceux qui, comme lui, sont des fans inconditionnels de Partick Thistle. La preuve : il vient de décider de céder ses parts, gratuitement, au club de supporters, en plus de retrocéder gratuitement le stade au club. Un cadeau de Colin Weir, convaincu du bienfait de l'actionnariat populaire pour les clubs.
La transition va durer quelques mois, histoire de bien faire les choses. Et Colin a même décidé de mettre encore la main à la poche, pour laisser le club dans une bonne situation financière, pérenne. Il va aussi financer la création de la future académie du club. Mais pourquoi ? Pourquoi Colin Weir fait-il tout ça ? Sur le terrain, malgré l'argent investi, c'est pas top. C'est même très mauvais. Le club est dernier de 2e division. Et en coulisses, Colin craignait l'arrivée à terme d'un consortium étranger. Quand on aime, c'est bien connu, on ne compte pas.
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