Deloitte prévoit la fin de l'Internet illimité
Alors que l’UFC Que Choisir dénonçait hier les abus en
matière d’Internet illimité mobile qui n’a jamais eu d’illimité que le nom, demain
c’est peut-être l’Internet fixe qui pourrait subir lui aussi un rationnement.
C’est ce que prédit en tout cas le cabinet spécialisé Deloitte
sur la base de recherches et d’analyses des tendances du marché (C’est Deloitte
qui a établi que Facebook aurait créé 250 000
emplois en Europe).
Risque de saturation ?
Tout comme l’Internet mobile qui est depuis toujours
plafonné pour éviter une saturation des réseaux, les fournisseurs d’accès vont être
en effet amenés, selon Deloitte, à rogner à leur tour sur l’illimité. En cause
: le trafic qui ne cesse de croître - plus de 30 % par an - et qui pourrait
conduire à la saturation. Un trafic qui explose notamment à cause de la vidéo qui
représente à elle seule 25 % de la bande passante. Pour l’instant, rien d’officiel
puisqu’il s’agit d’une prédiction et malgré les rumeurs qui ont déjà couru sur
ce sujet il y a quelques mois. Les opérateurs affirment que la fin de l’Internet
illimité n’est pas à l’ordre du jour. Bonne nouvelle : ces prévisions sont
mondiales et ne concernent pas spécifiquement la France. Il faut savoir que
dans certains pays comme le Canada ou la Belgique, l’Internet ne coule pas à
flot et les abonnements sont limités en quantité de données échangées.
Deux tablettes plutôt qu'une seule
Autre prédiction de l’institut Deloitte : les ventes de
tablettes vont exploser en 2012. En 2012
– le plus étonnant – 5 millions de tablettes pourraient être achetées par des
gens qui en ont déjà une. En effet, la tendance serait eu multi-équipement
parce qu’une seule tablette dans une famille ça ne suffit pas. Voilà qui
annonce de belles heures pour les fabricants de produits high-tech. Rappel :
1,45 millions de tablettes tactiles se sont vendues en France en 2011.
Boom des smartphones à 100 dollars
Enfin, concernant les ventes de smartphones, des modèles à
bas prix – moins de 100 dollars – devraient se vendre comme des petits pains mais
essentiellement dans les pays émergeants.
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