Cet article date de plus de trois ans.

Covid, confinement, bamboche... Les mots qui ont fait 2020

Les mots les plus utilisés cette année résument bien ce qu'aura été 2020 avec la crise du coronavirus. Ça n'a pas échappé à Olivia Leray.

Article rédigé par franceinfo - Olivia Leray
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le mot Covid est parmi les plus utilisés durant 2020. Photo d'illustration.
 (GUILLAUME BONNEFONT / MAXPPP)

Chronique évidemment sponsorisée ce matin par :

Par Sylvie Vartan qui chante La déprime, parce qu'un sondage Odoxa révèle les mots plus les plus utilisés par nous pour décrire 2020 : confiné, triste, merdique.

Sans surprise, "confiné" est le mot le plus souvent associé à 2020 dans ce sondage il est suivi de "Covid", de "triste", "merdique", "difficile", "pourri", "solitude", et "stress" pour être au grand complet. Voilà je vous avais prévenu, on aurait pu évidemment rajouter "cluster" ou encore un petit dernier qui a failli ne pas faire partie de la compétition : "autoconfinement" de Jean Castex, qui est le parfait contraire de la "bamboche" du préfet du Val-de-Loire qui est pour moi le mot de 2020.

Des expressions aussi. Elles aussi ont marqué 2020. Celle-là par exemple :

"Merde mon masque", c'est un groupe de Rouen qui le chante mais cette expression peut être élue à l'unanimité phrase exclamative de l'année, phrase que l'on peut chuchoter interieurement, que l'ont peut dire à moitié, que l'on peut aussi accompagner d'un "putain !" Et d'un "ça me gonfle, ces fils qui me chatouillent le nez".

Mais dans cette compétition, une autre phrase a fait belle impression cette année en réunion vidéo : "Eteignez vos micros !" suivie généralement par "Le micro n'est toujours pas coupé !"
Enfin, sachez que la Flandre vient également d'élire son mot de l'année et là c'est quand même bien plus mignon que nous. C'est "Knuffelcontact", qui désigne une personne, éventuellement en-dehors du foyer, que l’on a envie de prendre dans ses bras. Et ça c'est beaucoup trop mignon et ça représente bien 2020.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.