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Les coulisses des JO. Les "boulettes" des sportifs ou des organisateurs à Tokyo

Les secondes d'inattention, le matériel qui casse, un bateau qui n'a pas le temps de déguerpir avant le début d'une épreuve... Farida Nouar a répéré les premières gaffes, les premiers ratés de ces JO à Tokyo.

Article rédigé par franceinfo - Farida Nouar
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le nageur français Yohann Ndoye-Brouard après da discalification lors de la demie-finale du 100m dos. (KEMPINAIRE STEPHANE / KMSP via AFP)

On commence avec le Français Alexis Jandard, qui y est allé un peu fort pendant son entraînement à la piscine de Kanazawa. Le plongeur était en train de rebondir sur le plongeoir avant le grand saut dans le bassin quand soudain :

Il a cassé la planche ! C’est un ami qui le filme mort de rire au bord du bassin. Le plongeur lui s’en amuse aussi : "J’ai fait le plongeon de trop. La planche japonaise n'a pas supporté", écrit-il sur son compte Instagram.

On poursuit. Comme moi, ça vous est déjà arrivé de rater une sortie d’autoroute. Aux JO on peut rater son virage. Ça s’est passé en natation, demi-finale du 100m dos. Et c’est signé du Français Yohann Ndoye-Brouard. Il a heurté le mur avec sa tête au moment de virer : disqualifié !

On passe à la troisième boulette. C'était lundi 26 juillet, au départ de l’épreuve masculine de triathlon. Les athlètes sont prêts à plonger. Le top départ est lancé, mais : faux départ. C’est en fait un bateau de la télévision proche du quai pour filmer les images de la course qui n’a pas eu le temps de redémarrer à temps pour quitter la zone. C'est un gros cafouillage puisque des athlètes ont déjà sauté ce qui est très dangereux et d’autres sont encore à quai puisqu’ils ont vu le bateau donc il a fallu tout recommencer.

On termine avec la dernière boulette. La fausse joie d’Annemiek Van Vleuten en cyclisme. La pauvre franchit la ligne d’arrivée en levant des bras, victorieux sûre d’avoir gagné la course et d’être championne olympique. Sauf que ce n'est pas le cas : "Je pensais être la première", dit-elle en parlant à son entraîneur car elle vient de découvrir que la vraie championne est en fait déjà arrivée depuis un peu plus d’une minute. Conséquence d’une course sans oreillette...

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