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On s'y emploie. Un jeune ingénieur fait le tour de France des usines à vélo

Demain lundi 26 mars débute la semaine de l'industrie, avec un salon, une première, Global Industrie, à Villepinte, vitrine de l'industrie française tous secteurs confondus. Un jeune homme de 23 ans a fait le tour de France des usines. Il raconte son périple dans un livre, à paraître demain.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
L'indus'trip : un vélo, des usines et des hommes...Un tour de France hors du commun avec Dimitri Pleplé (OPEO CONSEIL)

2 800 kilomètres parcourus à vélo, 33 usines visitées, 10 semaines de voyage. C'est le périple hors normes qu'a parcouru Dimitri Pleplé. Il a 23 ans, jeune ingénieur, diplômé de Centrale Supélec. Il travaille aujourd'hui chez PSA. Il en a tiré un livre qui sort demain (Indus'trip, édité par La Fabrique de l'industrie, avec l'aide l'OPEO), et un blog, en même temps que commence la semaine de l'industrie.

Pourquoi avoir voulu faire ce tour de France des usines ?

Dimitri Pleplé : "La première fois que je suis entré dans une usine, il y a trois ans, j'ai été émerveillé par ce que j'ai vu, par le produit, par le fourmillement humain, par la création de valeur qui se passait sous mes yeux, donc j'avais une curiosité d'en voir plus, d'en découvrir plus, comprendre comment les produits sont fabriqués et comprendre l'organisation humaine des usines." 

Vous étiez un peu en croisade pour redorer l'image de l'industrie auprès des jeunes ?

Dimitri Pleplé : "Il y avait en effet une frustration de voir l'image négative de l'industrie dans l'esprit des gens, avec des préjugés de la révolution industrielle et du début du XXe siècle, un travail pénible, monotone, sans plaisir. J'ai cru sentir ça chez mes camarades, et je me suis dit : pourquoi pas partir et communiquer autour de ça".

Comment avez-vous été reçu ?

Dimitri Pleplé : "Très bien ! On pourrait croire que les usines sont fermées, avec le secret professionnel, alors que tout le monde était heureux de m'accueillir, d'ouvrir leurs portes. Les usines sont cachées mais elles sont bien là".

Quel souvenir vous a le plus marqué ?

Dimitri Pleplé : "C'est La Toulousaine, qui fait des portails et des grilles, des produits peu sexy a priori, mais il y avait des valeurs affichées partout et dans le discours de tous. Ça fonctionnait et ça avait de très bons résultats".

Quelle image retenez-vous de l'industrie française, elle se porte bien, elle a le moral ?

Dimitri Pleplé : "Oui, et j'ai recueilli des témoignages toujours positifs, avec des gens attachés à leur travail, à leur produit, à leur territoire, avec des compétences techniques précises. On parle beaucoup de l'usine du futur, de l'industrie 4.0 mais ça m'intéressait de voir qu'il y avait ce potentiel humain et c'est pour moi un grand motif d'espoir".

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