Cet article date de plus d'onze ans.

Comment va la Tchétchénie, dix ans après?

Derrière une façade de prospérité, la Tchéchénie n'a pas pansé toutes ses plaies et en dehors de Grosny les traces laissées par la guerre sont toujours visibles.
Article rédigé par Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

Douze ans de conflit menés par les indépendantistes contre l'armée fédérale
russe (1994- 1996 et 1999- 2009) ont fait des milliers de morts, entre 70.000 et 400.000 victimes -selon différentes
sources-  dans cette petite république du
nord-Caucase.

Anne Nivat, grand reporter indépendante a couvert le conflit
tchéchène et publié un livre en 2000 :
" Chienne de guerre " où elle retrace les événements.Dans le magazne "Géo", elle nous décrit la réalité qui se cache derrière la façade:

Grozny, la capitale complètement détruite il y a 10 ans montre aujourd'hui, un visage rutilant, avec" des rues propres, des buildings, une grande
mosquée, avec un mélange de traditions, de modernisme et d'excentricité : sur les murs s'étalent de grandes
affiches, celles de Poutine et du président Ramzan Kadyrov qui dirige d'une
poigne de fer ce pays."

Mais il suffit de quitter Grozny pour comprendre que "les Tchéchènes n'oublient
pas les bombardements russes...et ils survivent tant bien que mal, l'économie
fonctionne surtout grâce au marché noir. Le taux de chômage est important, les plus jeunes vont
chercher du travail ailleurs qu'en Tchéchénie, postulent pour le statut de
réfugié, par exemple, en Allemagne".

Moscou tente** de désenclaver cette région en attirant des
touristes, notamment en construisant des stations de ski.

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