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Planète Géo. Les Kichwas, défenseurs de la forêt vivante

En Equateur, les Kichwas font partie des 14 nationalités indigènes que compte le pays. Ceux de Sarayaku - ils sont 1 200 à vivre dans la forêt - luttent contre l'exploitation pétrolière.

Article rédigé par franceinfo, Sandrine Marcy
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

En Amazonie équatorienne, un peuple animiste qui défend les êtres visibles et invisibles

Les Kichwas de Sarayaku vivent en plein milieu de la jungle tropicale. Ils sont animistes, défendent l’ensemble des êtres visibles et invisibles de la forêt qui couvre leurs besoins alimentaires et fournit leur médecine traditionnelle. Ils vivent de chasse, de pêche et cultivent leurs champs de manioc.

Le village accessible par Cessna ou par la rivière Bobonaza. (Géo Misha Vallejo)

Une lutte pacifique contre les producteurs pétroliers

Les indiens du peuple Kichwa de Sarayaku se sont faits connaître au-delà de l’Equateur, dans le monde entier, pour leur détermination à lutter contre l’exploitation pétrolière, une lutte pacifique qui dure depuis plus de 10 ans.

Au bout du compte, ils ont obtenu la condamnation de l'Etat par la Cour Internationale des Droits de l'Homme, à leur verser 1,4 million de dollars.
"Les prospecteurs avaient enfoui 1 400 kilos d'explosifs dans le sol quand les Kichwas ont porté l'affaire devant les tribunaux", explique Leïa Santacroce qui est allée à leur rencontre, pour le magazine Géo.

 Lors de la COP21 à Paris, ils se sont distingués en venant avec une immense pirogue.

Entrée de la pirogue dans Paris, le 8 décembre 2015, sur l bassin de La Villette. (Géo Léïa Santacroce)

Les Kichwas vivent en pleine nature mais la radio et le web leur permettent de se faire entendre, leur arme la plus efficace, c’est la communication ! 

Seuls la radio et internet leur permettent de communiquer avec l'extérieur. (Géo Misha Vallejo)

"Difficile de faire entendre leur voix dans ce pays, raconte Léïa Santacroce, où le pétrole représente environ un quart des revenus de l’Etat et la moitié des exportations".

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