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Planète Géo. Un trésor sauvegardé dans l'Arctique

C'est le plus grand parc national au monde et le plus septentrional : ce territoire sauvage, grand comme une fois et demie la France, se situe sur le rivage Nord-Est du Groenland.

Article rédigé par franceinfo, Sandrine Marcy
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

 

Une terre d'une beauté tourmentée

Très peu connu par le commun des mortels, ce parc naturel du Nord-Est du Groenland reste à l'écart des routes maritimes.

La côte abrite une grande concentration d'icebergs. (THIERRY SUZAN / GEO)

Bloquées par la banquise pendant une bonne partie de l'année, ses immensités glacées de fjords et de rivages ne révèlent aucun signe de présence humaine, si ce n'est le petit village d’Ittoqqortoormiit où vivent 400 habitants. Ils chassent l'ours et pêchent encore le narval.

Ittoqqortoormiit ,400 habitants, c'est la seule communauté inuit vivant sur la côte est. (THIERRY SUZAN / GEO)

Mais aujourd'hui, par le biais de croisiéristes, ce parc s'ouvre à quelques touristes privilégiés, au cours de la belle saison. Parmi eux, le photographe Thierry Suzan. Ses images de toute beauté, publiées dans le magazine Géo nous montrent des paysages de roches, de glace et de toundra. Les paysages semblent surnaturels.   

Falaises de roche sédimentaire rougeoyant dans le soleil de minuit. (THIERRY SUZAN / GEO)

 

Un sanctuaire pour la faune et la flore arctiques

Ces terres sauvages font le bonheur des ours polaires, des bœufs musqués, des renards, des lièvres, des morses. Le territoire est surveillé par une patrouille d’élite danoise et ne compte que quelques scientifiques et aventuriers.

A Daneborg, le quartier général des Sirius. (THIERRY SUZAN / GEO)

Protégée jusqu’à quand ?

Avec le réchauffement climatique, la côte Est du Groenland est aujourd’hui en passe de devenir une nouvelle destination minière : des gisements sont devenus accessibles. "Les opérateurs pétroliers manifestent leur intérêt -les ressources estmées en or noir des profondeurs de la côte Est seraient de 32 miliards de barils- mais aussi d'autres prospecteurs miniers" écrit Jean-Christophe Servant dans le magazine Géo.

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