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Prenez soin de vous. Apprenez à décrypter les étiquettes de vos cosmétiques

Tous les jours, Edwige Coupez propose des clés et des conseils pour le bien-être au quotidien. Aujourd'hui, il faut se renseigner sur la composition de ses produits cosmétiques.

Article rédigé par franceinfo, Edwige Coupez
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
La composition et les ingrédients des produits cosmétiques sont listés sur l'étiquette. Photo d'illustration. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE)

Faut-il passer aux cosmétiques bio ou au "fait maison" ? La question mérite d'être posée quand on sait qu'une femme s'applique plus de cent ingrédients d'origine chimiques en moyenne chaque jour sur la peau. 

Déodorant, crème hydratante, gel douche... le produit parfait n'existe pas, même si vous l'achetez en pharmacie. Le "fait maison" peut se transformer en véritable nid à microbes au bout de quelques jours. Et les cosmétiques bio apparaissent comme une alternative et tirent les ventes dans des rayons beauté des GSM (petites et moyennes surfaces) avec une croissance de 20% l'an dernier. Mais quels que soient le secteur et la marque, il convient de bien regarder l'étiquette, surtout si c'est un produit qui ne se rince pas (tous sauf le gel douche, le shampoing et la mousse à raser ; le dentifrice se rince, mais peut s'ingérer). 

Pour Christelle Brimbeuf, directrice des achats du site Greenweez, la première chose à faire est d'apprendre à lire la liste des ingrédients, la liste INCI, une nomenclature scientifique, internationale, standardisée, obligatoire en Europe depuis vingt ans. Deux langues sont utilisées : le latin pour les produits d'origine naturelle et l'anglais pour les substances de synthèse, issues de la pétrochimie.

Ensuite, concentrez-vous sur les trois premiers ingrédients. Le fabricant a l'obligation de les classer par ordre décroissant. Il y en a plusieurs à éviter:

- Les parabens : butyl, ethyl, propyl et les E214 à 219, suspectés d'être des perturbateurs endocriniens. Depuis juillet 2013, les fabricants doivent aussi mentionner les nanoparticules, notamment le triclosan présent dans certaines crèmes solaires, pour empêcher les traces blanches sur la peau.

- Les PEG et les sulfates : des tensio-actifs potentiellement irritants et pour certains classés cancérigènes.

- Les huiles minérales : comme la parafine vont avoir tendance à boucher les pores de la peau et favoriser les boutons.

- L'alcool : qui peut dessécher la peau.

- Les silicones :  mauvais pour l'environnement.

Aidez-vous des appli pour les repérer : QuelCosmetik, de l’UFC-Que choisir, INCI beauty, Clean beauty, Yuka, ou encore le site La vérité sur les cosmétiques. Quand aux labels qui désignent les produits bio, ils sont nombreux, mais les plus exigeants sont Nature et progrès et Cosmétique bio, qui interdisent tous ces composants controversés. Deux autres tendances se développent, dans la mouvance du zéro déchet. Les produits solides, comme le shampoing sans sulfate pour mousser. Et le minimalisme qui consiste à réduire au maximum le nombre de flacons dans la salle de bain. Un savon, saponifié à froid, pour ne pas avoir la sensation de peau qui tire et du beurre de karité suffisent à laver et nourrir tout le corps.

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