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Hausse des prix sur les assurances auto

Assurer sa voiture n’est pas seulement une affaire de primes. En dehors des prix, il faut être attentif aux autres critères... Patrick Lelong reçoit Pascal Demurger, directeur de la Maïf et président du GEMA.
Article rédigé par Patrick Lelong
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La phrase "Je démarre la voiture" est-elle correcte ?)

Parmi les assurances qu’il est obligatoire de souscrire, il y a pour les conducteurs l’assurance automobile. Elles couvrent toujours les dommages que l’on peut causer aux autres et parfois elles protègent le conducteur lui-même s’il venait à être handicapé ou s’il venait à décéder. Choisir un contrat d’assurance auto n’est pas un acte anodin. La prime n’est pas le seul élément à prendre en compte comme l’explique Pascal Demurger, directeur de la Maïf et président du GEMA, le groupement des assureurs mutualistes.

2% d'augmentation globale

Même si la Maïf a décidé de ne pas augmenter le montant de ses primes d’assurances depuis 2013, il n’empêche que si l’on prend comme référence les 15 dernières années, on assiste à une augmentation de ce que l’on appelle la sinistralité, donc des accidents, du nombre de blessés et des décès. Et il faut bien à un moment ou à un autre pour les assureurs répercuter le coût des accidents. Il faut donc s’attendre en moyenne à une augmentation de 2% des primes d’assurance auto pour l’ensemble des assureurs.

Rappelons que si le système de bonus/malus permet de récompenser en terme de primes à payer les bons conducteurs, un assureur peut toujours ne pas reconduire le contrat de celui ou celle qui provoque trop d’accidents, surtout si ces accidents sont dus à la consommation d’alcool ou de drogues.

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