Redoublement : un retour qui fait polémique
La dernière grande annonce du gouvernement en matière d'école, c'est le redoublement, qui va faire son grand retour. Il était devenu rare, voire exceptionnel ces dernières années, instruction à l'appui.
À la fin de l'année scolaire, il y a ceux qui passent dans la classe supérieure et ceux qui redoublent. Une option que le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer veut remettre au gout du jour. "Il n'est pas normal d'interdire le redoublement. Il y a quelque chose d'absurde à laisser passer de classe en classe des élèves accumulant des retards", a-t-il déclaré dans Le Parisien.
22% de redoublants en 2005 contre 40% en 2003
Aujourd'hui, le redoublement n'est recommandé que dans deux cas : une interruption de scolarité pour maladie par exemple, ou lors d'une opposition des parents à l'orientation du conseil de classe en troisième et en seconde. Le ministre veut étendre son application, ce qu'approuvent certains parents : "ça peut être une chance de redoubler pour partir sur de meilleures bases", estime cette parent d'élève. En 2003, 40% des élèves de 15 ans avaient redoublé au moins une fois, contre 22% en 2005.
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