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L'économie du partage : ne pas gaspiller, faire des économies

Une vaste étude consacrée à la consommation collaborative a été rendue publique cette semaine. Loin d'être un phénomène de mode, cette économie alternative serait appelée à prendre de très importantes parts de marché, sans immobiliser d'actifs. Ainsi, Airbnb permet de faire dormir presque autant de personnes que le groupe Accord, sans posséder une seule chambre.
Article rédigé par Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Fotolia)

L’économie du partage, c’est échanger ou louer son appartement quand on n’y est pas, c’est partager une voiture le temps d’un trajet, acheter ou troquer des objets, des services.

L’économie de partage se pratique dans un état d’esprit convivial, avec une double motivation  : éviter le gaspillage, et faire des économies.

Une société de conseil, spécialisée dans la consommation (OC&C Stratégies), vient de publier une étude sur cette nouvelle économie que l’on appelle aussi consommation collaborative. Près de 2.500 personnes ont été interrogées.

D’après cette étude, ce que l’on connait à travers les succès d’airbnb, blablacar ou le boncoin n’est que le début d’un phénomène appelé à s’amplifier. 

Tous les secteurs d’activité sont concernés

De nouvelles idées naissent chaque semaine , et font rapidement leur chemin sur internet. On peut trouver des sites de locations de voitures, de bateaux, de campings cars entre particuliers. On commence à bien connaître les sites d’échange ou de partage de logement, mais il en existe aussi pour les lieux de  travail.

Les adresses sont nombreuses pour les  biens matériels : vêtements, outils de bricolage, avec organisation parfois de soirées-troc.

Nombreux aussi, les sites d’échanges de services : ce qui peut être une bonne idée, à l’approche des vacances, pour faire garder son animal par exemple.

Un acteur, et pas des moindres, est pour le moment absent sur ce marché : c’est le fisc … mais cela risque de ne pas durer. La ville de San Francisco réclame déjà des taxes de séjour aux loueurs particuliers.

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