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Question de choix. Les alternatives aux pesticides

Le printemps est de retour, et les jardiniers sont de sortie. C'est aussi pendant cette période que reprennent les épandages de pesticides.

Article rédigé par franceinfo, Fabienne Chauvière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La France reste encore la championne européenne des pesticides, mais la tendance serait en train de s'inverser d'après les derniers chiffres publiés par le ministère de l'Agriculture. (Photo d'illustration). (MAXPPP)

Pour informer le public et proposer des solutions, a lieu, comme chaque année à cette époque et pour la 12e fois, la semaine des alternatives aux pesticides. Des centaines d'évènements sont programmés sur tout le territoire.

Les pesticides sont dangereux

Une  étude de l’Inserm publiée en 2013 a confirmé le lien qui existe entre une exposition aux pesticides, et des lymphomes, le cancer de la prostate, la maladie de Parkinson ou des problèmes de fertilité.

Et ce n’est pas tout. Pour Pierre-Michel Périnaud, président de l’association Alerte des Médecins sur les pesticides, les enfants qui sont exposés aux pesticides quand ils sont encore dans le ventre de leur mère, peuvent avoir de graves problèmes de santé.

Depuis le 1er janvier 2017 plus de pesticides dans les espaces publics

Pour préserver la santé des Français, depuis le 1er janvier, tous les espaces publics - sauf les cimetières- sont jardinés sans pesticides… ou presque. Seuls les produits autorisés en agriculture biologique peuvent être utilisés.

D'autre part, les produits de l’industrie pharmaco-chimique ne sont plus en vente libre dans les jardineries depuis janvier. Pour acheter désherbants et pesticides, il faut désormais s’adresser à un conseiller spécialisé. En 2019, ces produits seront complètement interdits aux particuliers.

Pour limiter l'usage des pesticides par les agriculteurs, nous pouvons par ailleurs tous agir. Comme en Corrèze, où une charte de bonnes pratiques vient d’être signée, sous la pression d’une association de riverains de producteurs de pommes.

Le principal problème, c’est l’épandage des produits sur les pommiers

Des épandages qui dérivent chez les particuliers. Les pomiculteurs ont commencé à planter des haies en hauteur pour limiter ces dérives. Les signataires de la charte vont surtout chercher ensemble des alternatives aux traitements intensifs. C’est le début d’un beau dialogue constructif.

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