Cet article date de plus de huit ans.

Sauvons les grenouilles !

À Loudéac, en Bretagne, il y une très grande forêt de 2500 hectares. Y vivent des batraciens de toutes sortes, grenouilles, crapauds, tritons, salamandres... L'an dernier, de nombreux batraciens ont été écrasés en février ou en mars, lorsqu'elles et ils se déplacent pour se reproduire. Une réunion a lieu ce soir pour tenter de trouver des solutions pour les protéger et les sauver en nombre.
Article rédigé par Guy Birenbaum
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

L’autre info est dans les côtes d’Armor ce matin…..

Nous sommes à Loudéac où s’ébrouent les Loudéaciens et les Loudéaciennes mais pas que… Il y aussi, là bas, pléthore de grenouilles…

Et alors ?

Comme l’explique le Courrier indépendant des milliers de ces charmants petits batraciens meurent écrasés sur la route traversant la forêt de Loudéac.  Il faut dire qu’avec ses 2500 hectares, c’est l’un des plus importants massifs forestiers de Bretagne.  Il se trouve que  les crapauds, les grenouilles, les tritons et les salamandre sont des espèces protégées. Des espèces largement présentes en forêt domaniale de Loudéac. Mais l’an dernier une très forte mortalité a été constatée, notamment par écrasement sur la route forestière de St Guillaume. Et surtout lors de la période de migration, c’est à dire vers les mois de février et mars, quand, à peine sortis de l’hiver, les batraciens convergent vers des mares et des étangs pour se reproduire. C’est dans quelques jours…

Comment éviter le carnage ?

L’Office national des forêts organise justement ce soir, à 18 heures, une réunion de sensibilisation et d’information à l’attention des habitants des communes de La Motte et de Loudéac, à la salle Malivel. Une réunion qui a pour objet de présenter ces espèces protégées et leur biologie pour sensibiliser la population. Mais aussi de lancer un appel au bénévolat pour procéder si possible, à compter de l’an prochain, à la mise en place de filets de protection. C’est ça où alors il faudra fermer la route. Comme par exemple en Ille-et-Vilaine, à Vern-sur-Seiche, au sud de Rennes, où un axe départemental emprunté, quotidiennement, par 4300 véhicules a été fermé à la circulation pour que crapauds et grenouilles ne se fassent pas écraser. Alors il y a d’autres solutions notamment des caniveaux dans la chaussée qui facilitent le passage des batraciens. Cela s’appelle des  "crapauducs" ou des "batrachoducs" ! En tous cas, il faut absolument sauver nos soeurs les grenouilles  de Loudéac et d’ailleurs. Car comme le dit si bien le proverbe berbère :  "Celui qui passe la nuit dans la mare se réveille cousin des grenouilles"

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